Après avoir lu ceci sur le site de moto journal je propose un sondage !
Ps: je n'est aucun préjugé sur les motards parisien, j'en suis !
Mais étant sur le site motard idf je trouve l'expérience intéressement.
"Tout juste revenu de l’Hivernale et encore irradié de bonnes ondes, empreint d’un esprit de solidarité universelle, c’est tout naturellement que je propose mon aide au premier motard que je vois en difficulté sur ce trottoir parisien. La batterie de son S2R n’entraîne plus rien, c’est foutu, il ne démarrera pas. Je lui propose de le pousser alors que je suis déjà en retard pour le bouclage. Pas de réponse, regard en coin. Je réitère. Le gars tente de relancer son démarreur sans me calculer. J’actionne finalement le mien, sans comprendre ce refus de solidarité, puis prends le large.
Je me refais le film de l’Hivernale que je viens de vivre dans le Sud, avec ces moments forts d’entraide. Quand Christian prend sa K 12 sur le pied (tout le monde a rappliqué, dont un infirmier, il y a toujours un infirmier dans un groupe), quand les concessionnaires volent au secours des petits soucis des uns et des autres alors qu’ils n’étaient même pas censés un dimanche ou un lundi, quand l’un ou l’autre est en rade (exception faite de Benoît, qu’on a lâchement abandonné durant une pause pipi… sorry).
Loin du sud, loin de l’Hivernale, je conduis à Paris comme un motard solitaire… parmi d’autres. Les seuls saluts que j’adresse sont aux autos qui me laissent le passage. Le monde à l’envers. Je m’arrête au feu, sans me soucier pour la première fois depuis plusieurs jours si la troupe suit derrière. Sur le terre-plein, un homme allongé sur une plaque d’aération du métro. Un scooter grille le feu. Une voiture de Police ne bronche pas. Ni pour l’homme, ni pour le scooter. A Montpellier, une Peugeot blanche identique avait actionné son gyrophare à notre passage… pour nous faciliter la circulation dans les rues de Nîmes encombrées !"