Mon expérience moto : A 25 ans, étudiant, je me suis saigné les veines et j'ai acquis une superbe Suzuki GN125 dont la puissance n'avait d'égal que la beauté de ses lignes modernes et épurées. Elle m'a accompagné dans mes périples à travers la France d'en bas. Des Pyrénées en passant par Toulouse, j'ai écumé les nationales et départementales du sud ouest tel un cavalier dans le grand ouest sauvage. On me voyait passer, mais je ne m'arrêtai jamais de rouler. J'ai largué ma copine pour me marier avec ma GN, mais la mairie s'y est opposé ... 20 000 bornes plus tard, mon fidèle destrier qui m'avait suivi jusqu'à Paris lors d'une journée dantesque de route, m'a lâchement abandonné, fauché par un parisien, trop pressé et qui a confondu le trottoir avec les virages de magny cours. Quelques années, plus tard, c'est le permis et l'argent en poche que je me suis fièrement présenté à la concession Yamaha pour récupérer mon rutilent véhicule et où j'ai déclaré solennellement : "désolé les gars, j'ai pris une énorme cuite hier, je passerai la chercher demain : là c'est pas raisonnable". Dès lors, c'est dans la capitale, et parfois autour que je traine mes gommes, moins pressé qu'à 20 ans, mais toujours aussi joyeux de prendre quelques virages.
A propos de moi : Né à Limoges, cette cité lumière fierté de la France, à la renommée internationale et convoitée de tous, je suis originaire du Périgord (pas bien loin quoi). après des études à Toulouse, j'ai débarqué à Paris pour montrer aux parisiens qui c'est le patron. Ils ont compris, donc je n'ai pas insisté. J'ai pas mal bourlinguer pour le travail, notamment en Afrique et suis rentré à Paris en 2015, parce que les parisiens semblaient avoir oublié qui s'était le patron. Depuis je bosse dans la finance, la gestion de projet. et puis en 2017, j'avais le poignet qui me démangeais. Je suis allé voir les plus grands spécialistes, mais tous sont restés muets sur mon cas. Puis un jour, le bitume m'a parlé. Et il m'a révélé qu'il été temps de rechausser le casque et de jouer du pied gauche. Mais pas question cette fois de renouer mon amour avec cette 125 qui m'avait tant donné de joie, puis qui est partie sans crier gare (sur emplacement réservé bien sûr). Le scooter ? Ouai pourquoi pas ça ferait bien avec mon costard mais j'avais pas envie qu'on se foute de ma gueule toutes les 5 minutes au feu. et puis aller faire des ballades avec un MP3 en normandie : non merci ! Il fallait envoyer du lourd, avoir le moteur qui rage à chaque coup de poignet : donc j'ai passé mon permis en 2018, et j'ai pris les chevaux que la loi a bien voulu m'autoriser.
Comment j'ai connu MOTARDS IDF : J'ai cherché, cherché : et j'ai trouvé !!