Il y a des choses avec lesquelles je suis tout à fait ok (pas de recherche de tarif low-cost, le contact, la perception/l'oeil/les goûts qui évoluent, être en forme parce qu'une grosse séance et/ou un endroit très sensible ça pompe beaucoup d'énergie), mais il y a des choses qui restent discutables à mon sens...
L'hygiène, c'est la base de tout bon shop.
Etre "méfiant" sur ce point signifierait qu'on a vraiment choisi de mettre les pieds dans un shop de m*rde. Aujourd'hui avec le Net, les forums de passionnés, il est facile de trouver les bonnes adresses.
Par ailleurs, le client lambda n'aura pas les 'connaissances' nécessaires pour vérifier les potentielles contaminations croisées qui ne se révèleraient d'ailleurs vraiment que le jour de la première séance...
Le niveau de concurrence entre shops dans une région donnée ne doit pas entrer en ligne de compte...
C'est très étrange comme façon de procéder pour choisir un tatoueur... D'autant que les bons tatoueurs, "Artistes", ont des tarifs qui ne sont pas vraiment basés sur la potentielle concurrence (ils sont déjà au dessus du tarif "moyen").
Après on peut chercher un bon tatoueur qui ne prend pas 150 ou 200€ de l'heure, ça existe, dans les "grandes villes" aussi.
Le fait de commencer par une petite pièce parce que la culture tattoo va évoluer et les regrets fleurir n'est pas selon moi la bonne démarche.
La bonne démarche est de se forger une culture tattoo "convenable" voir bonne ou très bonne avant d'aller se couvrir d'encre, que ce soit 10cm², ou beaucoup plus.
Un truc moyen, voir une bouzille, parce qu'on a pas spécialement encore conscience de ce qui se fait, ça peut être bien chiant pour l'avenir si jamais l'envie d'en avoir d'autres/pluS se fait sentir au fil du temps, au fil des années.
Le coup du petit tattoo "posé là" sur le corps, parce qu'on a voulu faire "petit pour voir", et que le tatoueur à qui on demande une manchette ou un dos ensuite doit intégrer (parfois avec difficulté et en proposant un cover pas toujours top)...c'est un grand classique.
Je connais pas mal de gens qui ont commencé avec des avec des petits tatouages en ayant cette démarche, et je connais aussi des gens qui ont débuté avec des pièces nécessitant 20 ou 30 heures de boulot
(moi le premier, et je n'ai aucun regret, loin de là :p ).Pour commencer sans se planter, ce n'est pas la taille qui compte, c'est le fait de savoir pourquoi on confit son projet à 'ce' tatoueur et pas à un autre.
(Certains sont également couverts de tatouages sans pour autant connaître Victor Portugal, Gerhard Wiesbeck, Dmitriy Samohin ou Ondrash....et ils sont tout à fait satisfait de ce qu'ils portent. Ca, ça dépend de l'approche qu'on a du tatouage.)
Sur les aspects plus "techniques".
Un tatouage fait de traits "fin" n'est pas forcément tatoué peu profond, et ça ça se voit assez vite si vraiment c'est du mauvais boulot. La largeur d'un trait (jusqu'à une certaine mesure) est avant tout liée au type, au nombre et à la disposition des aiguilles formant le faisceau... Je ne détaille pas, ça n'a pas grand intérêt ici.
Pour la cicatrisation, il ne peut pas y avoir d'excédent de sang, ce n'est pas possible "humainement parlant".
En revanche il y a une réaction inflammatoire, ce qui est normal.
Le fait de laisser un cellophane sur le tatouage fait qu'effectivement "ça dégueule", encre et lymphe... Ca n'a pas vraiment d'intérêt "techniquement" parlant, il n'y a pas de réaction du corps qui justifierait que ce soit "positif" de faire ça.
Ca ne va pas pour autant flinguer un tatouage, si on veut faire très simple > le tatoueur chargeant le tissu en encre bien plus que "nécessaire" pour que le tatouage "reste", un excédent "ressort" du fait de la réaction inflammatoire et du cello qui maintien la plaie "humide".
Comme m'a dit un jour un tatoueur
(dont j'ai posté une pièce au dessus, donc pas un manche) "si on passe des plombes à rentrer de l'encre, c'est pas pour faire en sorte qu'elle se barre après !"
Le "surplus" d'encre est dans tous les cas drainé par le système lymphatique.
Il n'y a pas forcément de "croûte" sur un tatouage (sauf si le tatoueur est un bourrin...).
En revanche il y a forcément une desquamation
(la peau qui pèle, comme un coup de soleil ).
La crème
(la Bep' est un classique, mais elle colle, tâche les vêtements, et sent le vieux pneu... certes ça peut faire remonter un bon souvenir d'une sortie moto... .[size=85] Il y a d'autres crèmes qui hydratent et réparent aussi bien ou mieux... même si "par principe" on dit toujours "fait ce que le tatoueur t'a dit" ...avec le temps on sait ce qui est bien pour soit), l'hydratation, H-24 n'est pas une obligation sous peine de voir son tatouage disparaître ou avoir des trous...
C'est bien et c'est plus confortable, mais ce n'est pas la fin du monde si le tatouage ne reçoit pas sa dose de crème pendant une journée par exemple...
En revanche, si le tatoueur a bourriné sur certaines zones (voir partout -_- ), ou si la personne sait que sa peau est du genre casse-bonbon en terme de cicatrisation, la crème est plus que recommandé.
Donc la première fois, ne sachant pas trop, on crème bien parce qu'on veut que ce soit nickel !
Voir on crème trop et ça gratte, ça fait des petits boutons, et on s'inquiète
).
'fin voilà, le tatouage ce n'est pas une science exacte, chacun peut en avoir une approche différente de l'acte en lui-même et du résultat attendu, et agir différemment.
Perso ce que je recommande c'est avant tout de se "cultiver" un minimum sur le sujet, savoir pourquoi on le fait, et pourquoi on confit sa peau à tel tatoueur plutôt qu'à un autre.
Cette approche à un mérite assuré : être bien plus serein avant et pendant la séance, parce qu'on s'est bien préparé... Puis être satisfait du résultat ensuite.
Tibtib> au plaisir de tailler le bout de gras sur le sujet lors d'une balade ou un rasso.