Bonjour à tous.
Ici, je vais vous raconter la mésaventure qui m’est arrivée mi-juillet.
Je plante le décors : Une semaine de stage pour le travaille dans l‘est parisien. Je dors donc chez ma chère et tendre, et me rend sur le lieu du stage en moto (Forcément, sinon je ne vous relaterais pas histoire).
Cette semaine, est simple à se remémorer : une semaine de pluie non-stop. Tous les jours, je fais donc aller et retour, en moto, sous l’eau.
Durant cette semaine, rien à signaler. Conducteurs courtois et réfléchis. Pas de « Kéké » sur la route. Tous se passe pour le mieux.
C’est maintenant que tout commence. Le samedi suivant, je dois rentrer chez moi. C’est parti. 15h00, grand soleil à l’horizon. Je me dis, à cette heure, pas grand monde sur la route. Je m’équipe et je prends le guidon.
Francilienne, déserte. A4, Trois voitures au km, un vrai billard. Arrive l’embranchement avec l’86. Alors là, c’est tout autre chose. C’est simple : Bouchon et accordéon. Génial……. Aller, hop, interfile. Tous se passe bien, je remonte tranquillement à allure raisonnable, environ 20-30km/h. Et le drame intervient.
Alors que je doublais un camion de chantier, en interfile, ce dernier se déporte de 30/40cm (Merci les rétroviseurs
) Suffisamment pour me pousser sur la voiture à ma gauche. Mon cale pied rentre dans le pneu de la voiture, le déchire sur 15cm et fait décoller ma roue arrière du bitume. La roue retombe, je perds l’équilibre. Je tiens suffisamment pour laisser passer le camion devant moi. Une voiture fait moins mal qu’un poids lourd.
Je saisie les freins, la roue arrière se bloque. Crissement de pneu, par deux fois. Cette fois c’est la fin, la chute ne peut plus être évitée. Je me déporte sur la droite (personne) en même temps que je chute sur mon coté gauche. Une voiture a eut le temps de suivre le camion et de me doubler.
Je tombe, la moto part en glissade, moi avec. Ma Brutale fais un quart de tour à terre et fini par heurter la voiture suivant le poids lourd. Pour ma part, j’ai plus rouler que glisser. Ma moto m’arrête dans ma course de roulade.
Premier réflexe : Je me relève. La tête bouge, les bras bougent, les jambes bougent. Tout répond comme il se doit.
La circulation s’étant arrêtée, je relève ma moto et la place sur la B.A.U. Les deux véhicules que j’ai heurté me suivent.
Les premiers mots des occupants vont à mon intégrité physique et que rien de grave ne m’est arrivé. Merci à eux.
S’en suivent les constats obligatoires, les explications qui vont avec.
Et le poids lourd, me direz vous ? Partit, tout simplement ? Incrédulité de tous les protagonistes.
Roue de voiture changée, tout le monde repart, sauf moi. Moto garée sur la B.A.U., collé au parapet en béton, je l’observe. Rétro, saute vent, compteur, poignée gauche, bocal de liquide de frein avant, explosé sur le réservoir. Top block gauche, repose pied, sélecteur, éclatés. Demi cadre arrière, où sont fixé les cale-pieds, cassé net. La moto ne peut plus rouler en l’état.
J’appelle le concessionnaire MVAgusta Ponto pour savoir s’il pouvait gentiment me prêter une béquille de stand. Il accepte sans compromis.
J’appelle ensuite ma chérie, la met au courant (heureusement que tout va bien pour moi) et lui demande de prendre la voiture, la remorque et de passer récupérer la béquille.
Elle me rejoint rapidement après. Nous chargeons la moto sur la remorque, béquille en place, moto sanglée, amortisseur et fourche compressés. Direction le concess’ et le garage.
Rapide diagnostique, les réparations vont chiffrer. (Environ 4200e MO incluse selon l’expert)
Pour ma part, le casque est impeccable (mais il sera changé, mieux vaut prévenir que guérir) Le blouson, aucune trace. Le pantalon, un simple accro d’une seule maille. Les chaussures, seul les œillets ont ripé sur le sol. Bref, je m’en sors très bien. Physiquement, juste des courbatures qui partiront en 2 jours.
La moto sera réparée demain et je la récupère d'ici ce week-end.
A bientôt sur les routes !