"Ce n'est pas parce que je suis paranoïaque qu'ils ne sont pas tous après moi." Pierre Desproges
2020 s’est terminée sur une note d’espoir, celle de ressortir nos motos pour nous retrouver, enfin délivrés de cette menace que ce maudit Covid fait peser sur nos têtes. Mais la sortie du tunnel n’est pas pour tout de suite : patientons donc.
Puis, dès le début de l’année, une succession d’annonces de type « bâtons dans nos roues » a vu le jour : en vrac, le contrôle technique dont on reparlerait pour 2022 (ou 2023), la fin de l’expérimentation de la circulation interfiles, la menace qui pèse sur le circuit d’Albi, en cours de procès, sans oublier l’extension des ZFE à 7 nouvelles villes et la promesse d’une vidéoverbalisation associée aux vignettes Crit’Air. Ouf, quel programme !
De quoi se demander comment nos adhésions peuvent encore avoir baissé alors même que les menaces sur la pratique de notre passion commune n’ont jamais été aussi fortes ! Pourtant, nous avons besoin de moyens tant humains que financiers, nous avons besoin d’adhérents pour défendre la moto. La présence nationale de la FFMC sur ces dossiers est forte, mais sa crédibilité n’est pas la même avec 5000 ou 10000 adhérents !
C’est l’occasion, en ce début d’année bien bousculée, de rappeler que la FFMC est ce que les adhérents en font. Les bureaux d’antennes sont élus par les adhérents, le bureau national est élu par les adhérents, et de ce fait les actions de la FFMC ne dépendent que de ses adhérents. Nous avons autant besoin d’adhérents que la moto a besoin de la FFMC, et ce depuis plus de 40 ans.
Ensemble, plus forts.
Le Bureau national