3EME PARTIEOn retrouve toujours avec plaisir cette belle D4 d'autant plus quand il n'y a pas de radars (on peut en rencontrer des mobiles).
Puis on profite des premières traversées des superbes forêts en se remplissant les poumons et en se vidant la tête.
On descend de selle à midi devant le restau. et on sent déjà que le soleil tape fort mais on conclura plus tard que malgré la chaleur cela n'aura jamais suffocant. Faut préciser qu'il y avait de nombreux passages en forêt.
Mongien qui craignait un rythme trop rapide et dangereux me demande quand il pourra passer la 3ème
...Heureusement qu'il roulait en Gold et pas sur un roadster sinon il se serait endormi. Je suis mauvaise langue car il aura réussi par la suite à passer la 3ème (faut dire que la boîte de sa bagger GL est automatique...).
J'avais réservé le restau pour 12h15 et on était à table pour 12h12 ! Salle en terrasse et aucune attente suite aux plats choisis la veille. Accueil et repas toujours au top. A force d'y aller, j'ai bien sympathisé avec les gérants.
De plus la basilique nous souhaite la bienvenue en sonnant les carillons (c'est ça la réputation MIDF
)
Ils étaient débordés au point de refuser une vingtaine de clients. La gérante devait même faire le service quand c'est normalement l'employée qui s'y attèle (une histoire de refus de se faire vacciner...
).
L'avantage d'être juste 5 c'est qu'on se retrouvait autour d'une table ronde ce qui permettait à chacun d'échanger avec l'ensemble du groupe. "L'inconvénient" c'est qu'on papote tellement qu'on en oublie de prendre en photo tous les beaux et bons plats.
Les sujets étaient plutôt diversifiés (Coluche, restau du cœur, les profiteurs des restau du cœur, Emmaus, les profiteurs des clients d'Emmaus, Depardieu, sports, boulot, éducation nationale, retraite, chirurgie et j'en passe) et donc pas seulement moto comme les mauvaises langues le diraient
.
Pour le sujet moto, Claude410 nous chauffe bien en détaillant la grande gravité de ses accidents moto mais comme il est là pour nous le raconter et toujours en moto, notre moral n'a pas été ébranlé pour autant, de toutes façons on passait à l'apéro (merci Gilou29) donc de quoi penser à autre chose (on a même oublié de parler virus !).
On démarre à la bière locale (de 4 à 8 degrés d'alcool) et avec un mélange intéressant (la mienne était au chocolat et café - plus d'infos sur :
https://lavertueuse.fr/) mais j’ai trouvé que c'est subtil et n'enlève rien au "vrai" goût de la bière.
Un petit rosé bien frais complètera le repas.
L'inconvénient de ce moment privilégié-(plutôt) gastronomique c'est que la sieste n'est pas prévue mais le manque de sorties moto cette année était plus fort et on n'a pas traîné pour retrouver nos belles afin de nous faire oublier les frustrations et les abrutis du quotidien.
J'ai profité au maxi du shoot de l'air des forêts percheronnes qui sentait bon en plus. Ce détail comme pouvoir garer ses bécanes à côté du restau et des terrasses de café sans risquer d'être emmerdé, c'était en quelque sorte le même sentiment de liberté comme celui de passer légalement, pour ceux/celles qui ont connu, du bridage des 100 ch au moteur débridé...!
(à suivre...)
La grandeur d’une nation peut être jugée par la manière dont elle traite les animaux (Gandhi)
La différence entre la stupidité et le génie est que le génie a ses limites (Einstein)
L'ignorance est la mère de tous les crimes (Balzac)
Je fous le camp car la France est ingouvernable (De Gaulle)