La Fondation MAIF et l’Institut de mécanique des fluides et solides (IMFS) de Strasbourg s’inquiètent de l’insuffisante protection conférée par les normes actuellement en vigueur auxquelles doivent répondre les casques destinés aux utilisateurs de deux-roues motorisés…
L’IMFS estime qu’il est possible de faire bien mieux que les normes actuelles régissant le niveau minimal de protection des casques. En cause, un problème de méthode : l’institut estime en effet que ces normes n’assurent pas une protection satisfaisante contre les risques de fractures, d’hématome et de lésions neurologiques, du moins en l’état des connaissances actuelles sur la mécanique de la tête soumise à un choc.
Rémy Willinger, directeur de l’IMFS, explique ainsi que n’est pas assez prise en compte la dangerosité des chocs latéraux (supérieure à celle des chocs frontaux) et des chocs tangentiels qui provoquent une rotation du crâne, cause de cisaillement des neurones.
Soutenu par la Fondation MAIF, M. Willinger revendique la conception par l’IMFS d’un outil de simulation perfectionné, reposant sur l’analyse de 200 accidents ayant conduit à des traumatismes crâniens, qui permettrait de fonder de nouvelles normes plus réalistes.
En attendant, la Fondation MAIF souhaiterait exploiter cet outil pour mener des comparatifs de casques destinés à aider les consommateurs à choisir leur niveau de protection en connaissance de cause.
a quoi vont ressembler les futurs casques du coup