Tiens, j'ai pensé à toi Phelie et à tes malheurs... Me suis dit que j'allais squatter ton topic de râlage !
Donc hier soir, j'amène la belle sur Paris pour la première fois depuis un mois. Un mois, c'est donc considérable à l'échelle de mon permis moto (obtenu en mai pour ceux qui ne suivent pas au fond). Tant que je suis sur l'autoroute, tout va bieeeeen, très très bien, pour cause que ça roule (cool) et que je suis le seul, que dis-je, l'unique deux-roues sur le bitume (yes !) Apparemment, les températures ont refroidi la plupart des gens qui empruntent l'A12 et l'A13 vers Paris
J'entame le périph, ça circule en accordéon, comme d'hab. Ou pas comme d'hab puisque je sais que cela fait quelques temps que je n'ai pas pris l'interfile, donc j'y vais plus mollo que d'habitude. Bien évidemment, je regarde de temps en temps dans mes rétros pour laisser passer les (
malades) qui considèrent qu'à 50 je me traîne. Leur choix, leur droit. Précisons quand même que les rétroviseurs de ma belle sont d'une inutilité patente et que je suis depuis toujours quasiment obligée de déhancher pour virer mes coudes du miroir, ce qui fait que j'y vais également prudemment sur les contrôles.
J'en laisse passer un, puis deux, puis trois, jusque là tout va bien, j'ai même un t-max qui me remercie.
Quelques centaines de mètres plus loin, je ralentis pour passer entre deux BAR qui s'échinent à serrer la ligne du milieu, et j'entends "pouet ! pouet !" derrière moi. Je maugrée donc dans mon casque en maudissant le c*nnard qui ne peut pas attendre deux secondes que je passe l'obstacle qui l'obligera lui-même à ralentir !
Je me fais re-pouéter (il avait vraiment un klaxon ridicule), je vois dans mon rétro que c'est oh surprise un scoobite qui me colle grave, donc je me rabats un peu à l'arrache entre deux voitures.
Le scooter se rabat derrière moi.
Incompréhension d'un côté comme de l'autre.
Il a fallu quelques temps pour que môsieur comprenne que oui, je le laissais passer.
Ce que j'ai aimablement fait,
avant de le coller gentiment jusqu'à sa sortie. Sans le pouéter parce que, quand même, il faut respecter les z'aut z'usagers de la route