A partir du 2 avril prochain les caméras de vidéosurveillance installées dans la capitale permettront de verbaliser discrètement les automobilistes.
a préfecture de Police de Paris l'a annoncé aujourd'hui. Un nouveau système de verbalisation des automobilistes va s’appuyer sur les 1037 caméras déployées dans la capitale dans le cadre du plan de vidéoprotection pour Paris (PVPP).
En ligne de mire le franchissement d’un feu rouge, les stationnements gênants ou dangereux et la circulation dans une voie réservée, comme les couloirs de bus.
Comment ça marche?
Quatre agents assermentés disposeront d’une cinquantaine de caméras aux heures les plus chargées (7 heures-10 heures et 17 heures-20 heures). Ils suivront aussi la circulation sur treize axes régulièrement engorgés à Paris. (cf. la carte du Parisien)
Une fois l'infraction relevée, une photographie de cette dernière sera extraite de la vidéo et conservée. Dans un délai n’excédant pas un mois après l’infraction, un PV sera adressé directement au domicile du titulaire de la carte grise du véhicule par le centre national de traitement (CNT) de Rennes.
Les axes concernés
- rue de Rivoli (1er et 4e)
- avenue de l’Opéra (1er)
- grands boulevards (2e, 3e, 9e et 10e)
- boulevard de Sébastopol (3e, 4e)
- boulevard Saint-Germain (6e et 7e)
- avenue des Champs-Élysées (8e)
- place Saint-Augustin (8e)
- avenue du Général Leclerc (14e)
- rue de Vaugirard (15e)
- avenue de Clichy (17e)
- boulevard Barbès (18e)
- rue Max Dormoy (18e)
- avenue Jean Jaurès (19e)
Les premières expérimentations
Ce dispositif est déjà testé en banlieue : Rueil, Asnières, Puteaux (92) et Saint-Mandé (94).
A Asnières, le premier bilan montre une baisse de 30 % des stationnements anarchiques. En un an plus de 1 000 verbalisations de 35 € ont été dressées.
http://paris-ile-de-france.france3.fr/2 ... 19441.html
Paris : et maintenant, la vidéoverbalisation
Feux rouges grillés, stationnement gênant…Les caméras de vidéosurveillance traqueront les automobilistes sur 13 axes à Paris.
Automobilistes et pilotes de deux-roues vont devoir abandonner leurs mauvaises habitudes…
La préfecture de police de Paris annonce aujourd’hui, dans sa lettre hebdomadaire PPrama, la mise en place, dès le 2 avril, de la vidéoverbalisation. Une nouvelle mesure destinée à sanctionner plus efficacement les délinquants routiers — notamment ceux qui brûlent les feux rouges —, et à fluidifier le trafic sur treize axes parisiens régulièrement engorgés par les stationnements gênants (voir infographie).
Cette nouvelle « arme », qui se veut avant tout « dissuasive » selon la préfecture, consistera à s’appuyer sur les 1037 caméras déjà déployées dans la capitale dans le cadre du plan de vidéoprotection pour Paris (PVPP).
« La vidéoverbalisation va nous permettre d’identifier, à distance, et de sanctionner les conducteurs en infraction, précise Nicolas Lerner, le directeur adjoint de cabinet du préfet de police de Paris, Bernard Boucault. Il ne s’agit pas de faire du chiffre mais avant tout de modifier les comportements. Nous diffusons volontairement la liste des axes concernés pour que les automobilistes et les pilotes de deux-roues fassent un peu plus attention. »
Le fonctionnement de ce nouveau dispositif. Déjà testé à Rueil, Asnières, Puteaux (92) et Saint-Mandé (94), le système consiste à filmer, en direct, les usagers. Quatre agents assermentés disposeront d’une cinquantaine de caméras pour cibler les comportements délictueux, principalement aux heures de pointe (7 heures-10 heures et 17 heures-20 heures), mais pas seulement. « Chaque agent disposera de quatre écrans pour suivre la circulation sur les treize axes ciblés, indique la préfecture de police de Paris. Trois infractions seront relevées : le franchissement d’un feu rouge, les stationnements gênants ou dangereux et la circulation dans une voie réservée, comme les couloirs de bus. »
La voiture du contrevenant filmée, une photographie de cette dernière sera extraite de la vidéo et conservée. Dans un délai n’excédant pas un mois après l’infraction, un PV sera adressé directement au domicile du titulaire de la carte grise du véhicule ciblé par le centre national de traitement (CNT) de Rennes. A Asnières, le premier bilan montre une baisse de 30 % des stationnements anarchiques. En un an plus de 1 000 verbalisations de 35 € ont été dressées.
Les objectifs. « Il s’agit, avant tout, de continuer à faire baisser le nombre de tués, de blessés et d’accidents à Paris, ajoute Nicolas Lerner. En 2012, pour la première fois dans la capitale, le nombre d’accidents est passé sous le seuil de 7000. Nous avons, par ailleurs, dénombré 39 morts contre 51 en 2011. » Avec ce système, la préfecture de police espère également fluidifier la circulation en faisant planer la menace d’une verbalisation. « Il s’agit aussi de créer l’insécurité chez les contrevenants qui ne respectent pas l’arrêt au feu rouge, par exemple, poursuit-on en préfecture. Pour avoir une idée de la fréquence de ce type de délit, nous enregistrons, en moyenne, sur les neuf radars installés actuellement à Paris sur des feux tricolores, entre 50 et 145 infractions par jour. »
http://www.leparisien.fr/paris-75/et-ma ... 654759.php