mathieu1806 a écrit:C'est marrant mais je trouve que sur les photos on y voit vachement plus clair qu'en vrai.
Ben ... oui, quand on n'y voyait plus, je ne faisais plus de photos. Et c'est arrivé à plusieurs reprises.
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Pour ceux qui préfère lire que regarder des photos, voilà du texte (y a les visuels et y a les littéraires. y a de tout chez les motards) :
SAMEDI, c'est la sortie des WARRIORS.
C'est couvert dès le début. On sait déjà tous que le brouillard nous attend.
Mais nous, on y va à l'assaut de tous ces châteaux.
Pour l'instant, je suis seul, à la bourre comme (trop) souvent.
Pas le temps de faire le plein, il me reste 100km d'autonomie, ça ira jusqu'à la pause prévue à Lésigny.
Je fonce, quoique modérément à travers du bois de Vincennes que je trouve déjà bien humide.
Eh oui, comme (trop) souvent, j'arrive ... à l'heure, "What did you expected".
Mais personne au point de rendez-vous!
Me serai-je loupé sur le jour, l'heure ou/et le lieu.
Je me rappelle soudainement de pas mal d'aléas :
le dimanche avait été évoqué/demandé,
certains auraient préféré ne pas rouler en Décembre,
d'autres ont demandé à ne pas partir de Vincennes.
Le doute m'assaille ...
Mais j'avise que 2 motards sont en attente, un peu plus loin.
Comme ils ont l'air sympathique, ils sont certainement du Midf.
Je tente le coup et BINGO, ce sont mes partenaires de balade.
15 minutes plus tard, nous sommes au complet : 6
Sauf que mon appareil photo refuse de brancher le retardateur;
sur la traditionnelle photo du départ, celle où on est tout sourire et enthousiaste,
(pas celle de la fin où il manque tous ceux qui se sont perdu en route,
et où les quelques qui restent sont généralement fatigués et parfois frigorifiés),
ben ... on n'en verra que 5 (il faut bien que quelqu'un appuie sur le déclencheur).
Première discussion : La cagoule.
Il y a ceux qui ne l'ont pas (pari risqué), ceux qui l'ont sans la mettre (même topo),
et ceux qui veulent la mettre, au risque de nous attirer le (mauvais oeil) froid.
Au final, nous aurons un pas si petit 6°c (tout est relatif),
qui nous vaudra une certaine hilarité à la vision de la cagoule fumante de Vincent
lorsqu'il retirera son casque à la pause.
Comme quoi, même pendant les balades, certains peuvent continuer à cogiter puissamment.
Tout ça n'est qu'histoire d'accessoires, il est l'heure, il faut partir.
L'esplanade est occupée par des tentes pour un spectacle auquel nous n'irons pas,
nous nous contenterons d'une photo devant une des portes latérales.
Puis c'est un passage en bordure de la Marne: bateaux de plaisance, saules pleureurs, guinguettes.
Tout est très calme, comme en attente des beaux jours.
Pour rejoindre le château d'Ormesson, il faut monter la côte.
Et au milieu de la côte, il y a deux virages courts en baïonnette, sans visibilité,
avec une minuscule zone d'arrêt potentielle.
C'est l'entrée de notre deuxième château, le château de Retz.
Tout est fermé. Nous n'en verrons pas grand-chose.
Je tente malgré tout une photo ... floue. Une deuxième, pas de déclanchement.
Quelques instants de solitude.
Puis me vient l'idée de tout régler sur le mode le plus simple : sur automatique (Pourquoi se compliquer la vie ?),
Et ça marche. Merci à la technologie japonaise (et pas seulement pour les motos).
C'est parti pour la grande allée royale menant au château d'Ormesson,
où le groupe m'attend, merci à eux.
La bâtisse principale se trouve au bout d'une allée boisée, sur un terrain dégagé,
ce qui crée un fort contraste de lumière entre la pénombre des arbres et le château reluisant au soleil.
Malheureusement, ce dernier est aujourd'hui aux abonnés absents.
C'est le brouillard qui domine, comme une prédiction de ce qui nous attend.
La photo sera donc humide et il me sera difficile de faire ressortir le château sur un plan général.
Je me console avec le retardateur dont j'ai enfin trouvé le fonctionnement (oui, moi aussi je cogite parfois un peu sous le casque).
J'ai enfin la photo complète du groupe : nous sommes bien 6. Ouf!
Ca continue par Sucy, dont nous éviterons le Château-Mairie, pour ne pas entrer en plein centre-ville,
et nous contenter de la mignonne zone pavillonnaire dont il ne sera pas si simple de s'extraire.
La traversée du bois d'Ormesson sera ensuite bien plus fraîche,
mais le château de Santeny en vaut largement la peine.
C'est un château privé, admirable par dessus le mur peu élevé qui entoure son parc.
Enfin nous arrivons à Lésigny, pour la pause.
La patronne du bar est sympathique, et ses Hot-Dog (à 16h00) seront bien appréciés, tout comme la chaleur de son chauffage.
Frigorifié ? pas vraiment, mais nous sommes si bien à discuter de tout et de rien, du A2, du A, de la puissance, du carénage, des bulles, des valises, des 400, des 500, des bielles qui s'envolent, de celles qu'on choisit, de celles qu'on a aimé, de leur poids,
... ne vous y trompez pas, rien que des motos.
On en oublie un peu de repartir. Et c'est tant mieux, car le temps s'est dégradé.
Maintenant, il pleuviote (pleut?) et le brouillard est assez (très?) dense.
Le bitume est gras-mouillé. Il nous vaudra deux lâchés de la roue arrière, sans conséquences.
Pour ma part, ce sera la roue avant qui fera des siennes dans la seule zone annoncée "attention verglas".
Heureusement, ce n'en était pas (pas encore?) et ça me servira de simple avertissement.
Mais avant de rejoindre le château d'Ozoir, il me vient l'idée de proposer au groupe un raccourci en Tous-Terrains ...
que personne ne refusera (je vous l'ai déjà dit, on est des WARRIORS).
C'était pour éviter un grand détour et rejoindre la pompe qui me fournira l'essence dont je suis finalement le seul à avoir besoin.
Le château d'Ozoir, on y est ... et on en a assez.
Il y a encore au programme celui de Ferrières, celui/ceux de Guermantes, sans compter le lac de Vaires.
Dans 15 minutes, il fera nuit et ils ne seront plus visibles.
Donc on rentre. Quelle bonne idée.
Pour sûr, on (je) reviendra(i), par beau temps (ou pas)
car Baz nous l'a annoncé : il y a encore d'autres châteaux à voir, pour quelques km de plus.
V