hier ,je sortais mon side-car du garage car une occupation urgente me réclamait (j'allais me balader du côté de
Compiégnes) quand je frôlais ,de mon épaule puissante et ... enfin je frôlais quoi , le feuillage de lierre le long du
mur .Aussitôt je fus attaqué sauvagement par une multitude de dragons volants (il y avait bien 3 ou 4 guêpes)
,malgré une défense héroïque et le fameux cri qui , généralement ,terrasse l'adversaire ( pu.... de bo.... de me...
,salo..... de guêpes à la c..),je fus piqué à....l'oreille (ah ! si ,au moins , j'avais mis mon casque AVANT !!).
Après un repli stratégique et ordonné (l'abandon du side-car, en vrac, au milieu de la cour était une nécessité),j'analysais la chose , que faire ?
N'écoutant que mon courage (c'est inné chez moi) et faisant preuve d'une abnégation totale afin de sauver ma famille d'un destin tragique ,je décidais d'effectuer un raid nocturne après avoir ,dans l’après-midi ,acheté le produit nécessaire et observé longuement l'ennemi grâce à de puissantes jumelles ,et ce malgré la douleur terrifiante et insupportable à mon oreille (l'héroïsme ne s'arrête pas à ces détails).
Le soir venu ,je m'équipais correctement (veste moto mi-longue d'hiver ,cagoule spéciale grand-froid ,casque ,pantalon cuir ,bottes ,gants hiver,....bref le minimum requis) je me dirigeais vers l'antre de la bête , non sans avoir,auparavant ,envoyé un vibrant et émouvant "adieu" à mon épouse ,dans le regard de laquelle je lisais l'admiration et la fierté ,sensation légèrement ternie toutefois par son "mais qu'est-ce que tu peux être gamin parfois" totalement hors de propos et absolument faux.
une fois arrivé devant la forteresse ennemie ,je l’aspergeais copieusement de produit en bombe aérosol au jet puissant sur l'étiquette de laquelle était indiqué : "peut-être utilisé sur 3 à 5 nids de guêpes" , mais au diable les recommandations ! la bombe fut vidée entièrement ," prudence est mère de sureté ".
une retraite rapide me mit à l'abri d'une attaque par une éventuelle arrière-garde ,peut-être tapie dans le fouillis du lierre.
Comme je le disais au début , la moto c'est dangereux , si je n'avais pas sorti le side-car , je n'aurai pas été piqué.
PS: une pensée pour Nico
le lendemain j'ai pu recueillir les restes de la bataille , pas de quartier !
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