1/Comment est-il permis d'avoir des secours aussi nuls?
Après avoir visionné les images, je constate:
http://tianplus.blogs.nouvelobs.com/arc ... ideo1.html
* blessé "roulé" sur le brancard
* blessé non sanglé
* nuque non bloquée
* véhicule de secours qui n'a pas accès à la piste
* les brancardiers courent et font tomber le blessé
Bref c'est surréaliste, même si dans cet accident, une intervention académique des secours aurait probablement conduit à la même issue...
2/En parcourant divers sites ou affluaient des témoignages, certains (je le reconnais plutôt minoritaires, mais néanmoins..) arrivaient presque à la conclusion en creux, que pour ne pas mourir, il ne faut pas vivre (voir ne pas naître?)...est-ce bien raisonnable?
3/ Ce qui m'a touché aussi, c'est une interview récente de son père qui s'interroge finalement sur la trajectoire de compétiteur qu'il a inscrit dans l'éducation de son fils; en l’occurrence, ne rien lâcher, toujours se battre.
Est-ce que la moto de Marco a replongé à l'intérieur du virage à cause de l'assistance électronique qui a permis à la moto de retrouver de la motricité pour l’emmener vers un destin mortifère à son corps défendant?, ou bien parce que Marco ne voulait jamais rien lâcher?.ou peut-être les deux à la fois?..on ne le saura probablement jamais....néanmoins je comprends les propos de son père qui se demande si il a mal fait avec son fils..car bien que ce soit une activité ludique à très haut risque (que certains considéreront "bourgeoise", soit...), lorsque l'issue mortelle vous saute à la figure, pour ne pas dire à la gueule, le reste devient dérisoire et ce n'est pas toujours facile d'accepter le destin sans se remettre en cause.
Je pense que c'est aussi en cela que cet événement à une dimension "universelle"; le tragique côtoie l'absurde, la vie s'efface devant la mort, et ceux qui restent s'interrogent (tout au moins sur la planète moto; mais il faut aussi reconnaître que se déroulent sur la Planète Bleue des drames anonymes pareillement effroyables et moins technologiques).
Marco, RIP
Ciao!
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(vous pouvez compter, il y en à 58, c'était bien la moindre des choses)
