El barto a écrit:Les fonds issus des contraventions servent à financer des dépenses relevants des transports( cf: utilisation des recettes), donc c'est plutôt positif. Manquerait plus qu'ils servent également à financer des formations en la matière et ce serait parfait. Ceci dit vu les montants récoltés, va falloir faire un p'tit effort et contribuer encore d'avantage en nous faisant verbaliser plus souvent folks! Autrement ça va être de la formation (très) courte
Honnêtement, tu sais ce que c'est des "opérations destinées à améliorer les infrastructures de transport en commun et de circulation" ?
Et quand tu vois la part qui sert à entretenir le parc et en installer de nouveaux, tu te dis que pour augmenter les recettes va encore falloir sacrément augmenter les flashs.
Et bien sûr tout ça sont des chiffres officiels, impossible à vérifier.
El barto a écrit:Merci pour la précision.
Et donc ces objets fixes seraient la cause d'accidents? Je vois mal comment des objets fixes et non mobiles (j’exclus ainsi volontairement le cas du tracteur à l'arrêt en plein milieu d'une route au niveau de l'entrée d'un champ ou d'une ferme), généralement situés ailleurs que sur la route, pourraient être la cause d'accident.
Ce serait plutôt une conséquence aggravante à une sortie de route par exemple. Ce qui rejoint la problématique de la prise en compte des 2-3RM dans la conception des infrastructures routières et éviter les guillotines (rambardes de sécurité non pleines) notamment.
Alors non, l'objet n'est que très rarement les causes de l'accident qui peuvent être un défaut de maîtrise lié à plein de facteurs: fatigue, inattention, état de la route, vitesse,...
En revanche il est dans les causes de la mortalité, et c'est là où tu tombes dans le piège de nos chères élites.
Les politiciens nous parlent des chiffres des accidents mortels.
Un accident est mortel lorsqu'au moins une partie en cause décède des suites de son accident dans les trente jours qui suivent.
Le mec qui meurt le 31ème jour n'est pas comptabilisé.
Avant la limite était de 45 jours mais quand on a commencé à s'attaquer à la réduction des tués sur la route, on l'a faite passer à 30.
Et hop, rien qu'avec cette mesure il y avait moins de morts sur la route, magique la politique, non ?
Ensuite, on ne parle pas non plus des handicapés à vie, ou autres blessés graves dans des accidents corporels.
La très grande majorité des accidents de la route sont matériels et corporels et leurs causes sont à l'opposé des accidents mortels.
D'ailleurs le nombre d'accidents n'a lui fait qu'augmenter.
Par ailleurs, les véhicules de plus en plus performants et de plus en plus sécurisés ainsi que le développement des autoroutes (où l'on roule d'ailleurs plus vite qu'ailleurs et qui sont pourtant nettement plus sûrs) sont les premières raisons de la baisse du nombre de tués.
El barto a écrit:Effectivement, il y'a le problème du financement qui n'aide pas. Avec les réductions des budgets un peu partout, amplifiées par d'autres postes de dépenses qui augmentent, c'est sûr qu'il y'a des choix à faire.
Une des solutions drastiques pour remettre des uniformes dans la nature pourrait être d'ouvrir x milliers de postes dans les forces de l'ordre payés au SMIC et avec annonce du gel des salaires pendant x années. Cependant vu que le coût de la vie a la fâcheuse tendance d'aller plutôt à la hausse qu'à la baisse... les candidats pour un tel contrat ne seraient sans doute pas très nombreux.
D'où automatisation, vidéosurveillance en vue de verbaliser, etc... Certaines mesures sont plutôt positives, d'autres plutôt discutables voir complément négatives.
Là on sort complètement du sujet mais la solution est assez simple, il ne faut pas jouer sur les salaires mais sur le statut.
Le fonctionnaire à l'ancienne qui rentre à 18 ans dans l'administration et qui en sort à 55 avec un statut de retraité privilégié est obsolète.
Il faut augmenter les salaires et supprimer certains avantages.
Mais pour ça comme pour le reste, il faut des couilles.
Et comme disait un ancien président, les couilles ça ne se greffe pas par manque de donneur.