Un grand bravo pour vos CR les gars.
Il est temps de me mettre au miens mais je ne ferai pas aussi bien que vous.
Cette année, avec le confinement, le début tardif de la saison et l'annulation (ou la non organisation) du rasso annuel, je suis grave en manque de roulage.
Comme j'ai déjà pu m'exprimer sur le sujet, je ne fais presque plus de balade à la journée et préfère partir plusieurs jours en road trip. Il y a quelques semaines, avec Bandit362, on avait bien tenté de motiver du monde pour aller rouler dans le nord de l'Ardèche et dans le Vercors mais il fallait poser un jour pour faire le pont du 14 juillet et nous n'avions eu aucun candidat.
Cette fois, pour maximiser mes chances d'avoir des compagnons de routes, je décide de limiter ça au week end. Comme ça, pas d'excuse, celui/celle qui veut venir le peut. Seule entorse pour ne pas que les journées soient trop longues, on s'avance un peu le vendredi soir pour éliminer la majeure partie de la purge (l'autoroute) et profiter dés le samedi matin.
A ma grande surprise, ils seront 6 à répondre à l'appel. Beau groupe ! Mais grosse pression pour moi qui réalise là ma première orga de road trip sur le Forum (inscrit depuis 2014, il était temps n'est ce pas ?).
Après avoir pas mal galéré pour l'hébergement (tout était complet), je réussi finalement à trouver un hotel dans la station du Lioran avec 2 chambres quadruple de disponible.
J'appelle, je précise bien qu'on est 7 motards et que le parking est un critère primordiale pour nous, tout comme le fait de pouvoir séparer les lits twin de la chambre (vous allez comprendre plus tard pourquoi j'en parle). Ces éléments me sont confirmés par la personne au bout du fil. Je réserve donc durant ce même appel.
5 jours plus tard, pas de confirmation par courriel de la résa, je commence à stresser un peu (1ère orga tout ça tout ça). J'envoie donc un courriel leur demandant la confirmation de la résa sus mentionnée.
ET là, je reçois un mail me confirmant une résa pour 8 personnes, avec 8 petits dej (what the fuck ???) et une petite phrase à la fin du mail :" Nous disposons d'un petit parking de 10 places. S'il est complet à votre arrivée, vous pouvez vous garer sur les parkings publics de la station à 500 mètres".
Ah ben oui mais non ! C'était pas le deal ! Je leur fais donc un courriel dont le ton trahit volontairement mon agacement et obtient en retour la déduction d'une personne sur la résa et d'un p'tit dej ainsi que de pouvoir garer les motos devant nos chambres. Greg: one point
Tout ceci nous amène au jour 1 du road trip, vendredi.
Depuis quelques semaines, un enfoi.... Un gentil motard bien connu du forum (
) me nargue en m'envoyant des photos de son quasi tour de France à moto (Les Alpes, l'Ardèche, le sud Forez, l'Auvergne, tout y passe !).
A la lecture des précédents messages, du sujet, vous aurez bien évidemment compris qu'il s'agit d'Eric (Homeondagobah), qui, vendredi, m'indique être à la Bourboule (ou y avoir été la veille, je ne sais plus).
Je lui dis que c'est dommage car nous, on y descend pour le weekend.
S'en suit le dialogue suivant:
"Vous créchez à quel hôtel ce soir ?
- Hotel Akena à Avermes
- J'ai réservé une chambre"
Et voilà comment Eric est devenu notre invité mystère, 8ème compagnon de route.
Bref (putain qu'est ce que je radote ce soir...)
On se rejoint à 6 à l'air de Lisse, Eric étant déjà sur place ainsi que Corto qui nous rejoint là bas.
Le trajet n'est pas hyper passionnant alors je décide de le pimenter en me plantant de route à la sortie de l'aire de Magny-Cours, faisant repasser tout le groupe une deuxième fois devant un radar tronçon
Nous rejoignons l'hotel et nos compagnons de route supplémentaire. Resto au bowling du coin. Repas honnête, bonne ambiance, c'est bon signe.
Eric nous indique qu'il est passé hier par le Col de la croix St Robert et que ce week end se déroule la course de côte du Mont Dore, et après vérification, il a raison, nous ne pourrons donc pas emprunter la D36
Grosse déception....
Samedi, début de la vraie aventure. On décolle à 9 heures, on s'engage pour une petite heures sur la N7 pour finir les routes pas interessantes.... Sauf que, Corto, la fleur au fusil, est parti de l'hôtel sur la réserve et nous fausse donc compagnie pour une station service qui ne fait.... Que du diesel !!! On l'attend, on le récupère et on se remet en route.
On s'arrête à une station service pour faire le plein, on repart.
On passe devant une pharmacie ouverte dans un village, je m'arrête car j'ai oublié de prendre ma cétirizine contre mes allergies et Eric a besoin de paracétamol...
ça commence à faire beaucoup d’arrêts et on a le resto réservé pour 13 heures.
On arrive dans les routes viroleuses du Forez. J'ai bien ce type de route, assez large pour pouvoir imprimer un petit rythme, un chouilla tape cul mais pas trop et franchement déserte. Problème: beaucoup étaient gravillonées, dommage !!
La chaleur étant étouffante, en arrivant dans un patelin avec un bar ouvert, je décide de nous arrêter pour une pause fraîcheur même si nous sommes franchement pas en avance.
Pendant cet arrêt, j'en profite pour appeler le resto et décaler la résa, d'une demi heure seulement car après c'est la fin de service. Il va falloir accélérer le rythme si on veut y arriver.
C'est ce que je m'emploie à faire lorsque nous repartons et à ma grande et agréable surprise, ça suit vraiment bien derrière: nous n'attendons quasiment pas les derniers et nous regagnons un temps précieux qui permet de respecter à la minute près l'horaire de la résa au resto au bord du lac de Chambon.
Adresse très sympa, c'est bon, assurément fait maison, si vous passez là bas, La Petite Plage, un bon établissement.
Faute de pouvoir faire la D36, nous nous attaquons au Col de la croix Morand normalement prévu pour le lendemain. Nous conservons un rythme proche de celui avant le repas.
Néanmoins, je sens que la course de ma pédale de frein arrière offre de moins en moins de résistance jusqu'à ne plus avoir de frein arrière du tout. J'apprendrai le soir que pour une raison encore obscure, je n'ai plus de liquide de frein à l'arrière. Je finis donc le week end sans et franchement, ça manque !! Même psychologiquement, il me manque cette petite marge de sécurité qui me permet de me dire que si je rentre un peu fort dans un virage, je pourrais reprendre une bonne trajectoire après un petit coup de frein arrière et ça s'en ressent sur ma conduite: j'adapte clairement ma vitesse à la baisse en entrée de courbe. En descente, c'est encore pire, je suis ultra crispé et je le sens sur ma façon de rouler.
Néanmoins, nous gardons un rythme soutenu et mes compagnons de route (ou du moins ceux qui sont dans ma roue) ne semble pas gênés par ces freinages de l'avant répétés en entrée de virage, ou bien ils sont trop polis pour m'avoir fait une remarque
.
Nous avalons malgré tout les kilomètres et arrivons en haut du Pas de Peyrol, il n'est pas tout à fait 19 heures. Nous sommes alors à 30 km de notre destination et n'avons plus qu'à franchir le col du Perthus, une formalité... Enfin...
A l'intersection qui devait nous mener à l'ascension de ce dernier col, patatra, une personne oublie de checker ses rétros et suit le groupe sans attendre Teddy qui du coup, trace tout droit. Arrivé au sommet du col, nous sommes à 13 petits km de l’hébergement, il est encore l'heure de l'apéro, je m'apprête à crier victoire quand au comptage... Il m'en manque un.
Arnaud m'indique qu'il pense que c'est lui qui a merdé car il lui semble avoir vu Teddy partir tout droit. On décide alors de retourner à l'intersection. Nous tentons de contacter TEddy, en vain. J'avoue qu'à ce moment, je commence à flipper qu'il ne lui soit arrivé quelque chose dans la descente du Puy Mary.
Pourtant, alors que certains du groupe s'impatientent, le voilà qui arrive nous indiquant s'être trompé de direction.
Gros ouf de soulagement !! Au moment de se mettre en route, certains du groupe expriment leur "non enthousiasme" à refaire le col du Perthus. En cause, une adhérence très moyenne due à un dépôt blanchâtre sur la route. Nous partons donc en prolongeant la D17 jusqu'à Aurillac pour remonter à l'Hotel via la N 122. Sauf que.... ça nous ajoute 60 km et 45 minutes à un RB qui comptait déjà 370 km. Nous arrivons vannés.
Je passe pour un couillon à la réception puisqu'après avoir "gentiment" exprimé mon mécontentement de voir 8 résas au lieu de 7, nous demandons la bouche en coeur si nous pouvons ajouter une 8ème résa pour Eric
Après la douche, resto sympa dans la station avec 2 serveuses qui nous aurons bien vanné toute la soirée mais au vu du pourboire laissé, on a dû aimer ça
Au resto, Faress m'indique que, surprise, le lit twin de la chambre qu'il occupe n'est pas séparable (Cf mon coup de fil de résa plus haut). L'hotel du Rocher du Cerf:
En rentrant du resto, Eric insiste pour que je fasse le niveau de liquide de frein (oui, j'avais un flacon de dot4, comme j'avais un bidon d'huile sous la scelle. Habitué aux emmerdes sur mes bécanes, je préfère prévenir). Malheureusement, sans purge, le remplissage n'a aucun effet et je continuerai donc sans frein arrière.
Le lendemain, départ à 8h30 pour aller chercher une station à l'opposé du RB et le temps d'aller prendre de quoi manger le midi, nous démarrons vraiment le RB à 9h30 (350 km avant la remontée par autoroute, vu l'heure, ça s'annonce tendu).
Après la route des crêtes, pause à Salers. Je décide de réduire le RB en enlevant notamment une boucle dans le Cezalier (Désolé FAress
).
Nous reprenons notre route mais commençons à être rattrapés par les averses. Au départ, pas bien méchantes, route un peu humide, on continue à enrouler en faisant gaffe, puis lorsque ça devient trop mouillé, je préfère rendre la main.
Niveau mouillage, on s'en sort assez bien et finallement, on ne reste pas longtemps sous les gouttes.
Arrivés à nouveau au lac Chambon, pour le picnic, un coup d'oeil sur RainToay m'indique que le ciel est en train de tomber sur Clermont.
Nous décidons donc de prendre un café au sec là où nous sommes le temps que l'averse remonte et nous mettons ensuite en route vers l'autoroute sans faire le Col de la croix Morand, fait la veillle en remplacement de la D36 et qui, le dimanche, aurait sans doute lui aussi subit les averses.
Juste avant l'autoroute, arrêt à la station service et c'est ce moment que choisi Faress pour se faire piquer par une guêpe (ou autre chose
). Je compatis, ça doit pas faire du bien
Corto et Splinter nous laissent là, prenant la route de leur coté.
Retour sur l'IDF sous une chaleur écrasante mais au sec.
Merci à tous encore pour votre participation.
Au plaisir de partager à nouveau de bons moments avec vous
Pas de photo pour ma part ( j'en prends quasiment pas et elle sont pas oufs)
Merci d'avoir lu ce roman ou désolé que vous l'ayez lu jusqu'au bout, c'est selon