J5 Sassari -> Orosei.Départ matinal, car visite d’une coutellerie à Pattada, et passage à Orgosolo….
Au moment de partir, Benji s’aperçoit que son flat, surement avec des morceaux d’italienne, a perdu une pièce : cache phare…
Avec la flotte qui tombe tous les jours, il rigole pas trop...
Mais bon, d’habitude, il perd aussi des vis de carénage...
A midi, pique-nique à Pattada…. Elisabeth sort une boite de Springels… Le diamètre est parfait pour le phare de Benji...
bricolage au top...
Mika (dame Eric) pose une question qui n’a à ce jour pas trouvé de réponse : "les gars, pour vous, c’est quoi une ligne blanche…"
Théorie partagée des pilotes : - Option 1 : Stock de peinture important à écouler, et plus facile que de faire des bandes discontinues régulières.
- Option 2 : Les pointillés : tu peux doubler safe... Elles se font rares, mais s’en fout... - Les bandes continues : il ne faudrait pas les franchir. - Les bandes continues doublées : c’est vraiment pas bien…
Option 3, proposée par Elisabeth : - On est tous d’accord sur les bandes pointillées… Pour les bandes continues : elles sont infranchissables. Les bandes continues doublées : elles sont encore moins franchissables….
Bref, comme cette dernière option est trop difficile, on ne la retient pas, et on part sur l’option 2…. En plus, çà règle le problème de la rareté des bandes discontinues...
Avant de repartir de Pattada, visitons la boutique/musée d’un des maitres couteliers…. Explication du procédé et tout le toutim’… Le maitre nous sort une commande spéciale en attente de finition : 3000 Euros : lame gravée, corps de nacre et clous en or…. Une œuvre d’art !!!!
Départ pour Orgosolo : la route est incroyable, village perché dans la montagne, autrefois repère de bandits et en son temps, marqué par un meurtre/semaine... Les coups de fusil dans les panneaux feraient passer les Corses pour des Bisounours... Les peintures célèbres qui ornent les murs du village sont simplement magnifiques.... On peut y flâner des heures....
Moment sombre : une marche funéraire de près de 250 personnes : vêtements noirs, prières, et tous les magasins qui baissent le rideau devant le cortège…. Ambiance lourde…. Enfin bien plus que lors du premier passage, ou l’enfant de chœur, en queue de cortège, fit tomber l’eau bénite devant nous…. Il se fut réprimander légèrement, et nous.... Bah nous étions morts de rire
Rencontre en terrasse avec 2 malades, originaires du Jura : partis à Vélo il y a 6 mois au Maroc, en passant par l’Espagne, la Sicile, la Sardaigne…. Ils avaient plus de capacité de bagage sur leur vélo, que sur le tréteau de Benji & Elisabeth….. Ils n’ont même pas voulu échanger
Pour la descente d’Orgosolo, çà aurait pu être bien…. Première partie : Eric a voulu à tout prix prendre la route que je lui avais déconseillée, prise l’an dernier... C’est simple soit la route est écroulée (en cour de reconstruction) , soit pleine de bacs à sable... Des tapis de sables partout !!! Ça aurait pu être pire, il aurait pu pleuvoir….
enfin à ce moment…. Vu la couleur du ciel...
En seconde partie : des routes superbes, alternant virages gauches, virages droits…. Premiers animaux sauvages sur la route… cheval sauvage, puis chiens sauvages, jusqu’à ce qu’une énorme averse nous tombe sur le coin de la figure pour le 10 derniers kilomètres
En fait il a plu toute la journée sur Orosei. Finalement, nous aurons eu de la chance...
L’accueil à l’hôtel, un peu comme partout en Sardaigne, fut au top : rincés, l’hôte nous offrira boissons chaudes à peine le pied sur le seuil de porte.... Elle s’intéressera à notre trip…
Sarde dans l’âme, elle s’efforça de nous décrire sa région, tout en prenant plaisir à tenter de parler français…. Un petit bout de femme formidable….
Fin de journée.
Loi de cinétique appliquée à l'écologie : freiner, c'est gâcher.