Serpic0 a écrit:A savoir qu'en étant membre de la FFMC, tu as une petite réduc' sur le prix des stages et qu'après un stage, tu as 5% de remise sur un contrat à la mutuelle des motards.
10% et à vie, mais seulement sur la garantie responsabilité civile.
Serpic0 a écrit:Niveau enseignement, je trouve que qualitativement, ça rejoint ce que propose Flatfab, après l'approche est différente.
Flatfab propose des stages orientés sur un point particulier, l'AFDM aborde tous les points.
Donc avec Fabien tu progresses plus qu'avec l'AFDM dans un domaine précis mais il faut suivre plusieurs stages pour progresser dans tous les domaines.
C'est bien résumé.
J'ai participé à un stage AFDM.
Déjà pour valider mes techniques de conduite.
Ensuite pour voir leurs méthodes pédagogiques.
Enfin parce que j'aimerais bien devenir formateur AFDM et que je dois pour cela suivre au moins deux stages en tant que stagiaire, de niveau progressif.
Cela m'a permis de confirmer les ressemblances et dissemblances entre leur stage et mes formations.
Et globalement, je confirme ce qu'a dit Serpico.
Sur un autre forum, j'ai écrit un post de synthèse sur les différentes formations post-permis.
* * *
1. Journées de sécurité moto, organisées par les préfectures, avec les FDO motocyclistes, police et gendarmerieAvantage : le prix, c'est gratuit ou presque, car financé par le PDASR de la préfecture, donc par nos impôts.
C'est à peu près le seul réel avantage, mais c'est déjà important, et surtout, cela permet une sensibilisation, d'amener vers les formations de perfectionnement post-permis des motards qui n'y seraient pas forcément venus, notamment en raison du coût.
Autre avantage, plus relatif : ces journées permettent une initiation, une sensibilisation, une prise de conscience, de faire un bilan de ses compétences à moindre coût... mais aussi de les réviser, de vérifier si on est resté à niveau.
Par contre, on n'y apprendra pas forcément grand-chose.
Deux raisons à cela :
- la formation y est collective en grand groupe, chaque encadrant s'occupe de 8 à 20 personnes à peu près (en général, une dizaine), ce qui ne permet pas un suivi individuel ;
- les encadrants sont des professionnels des forces de l'ordre, certes compétents dans leur domaine, eux-mêmes bien formés, bons techniciens de la conduite, mais ils ne sont pas des professionnels de la pédagogie, ils ne sont pas formés à enseigner. Et quand ils le sont (instructeurs des écoles de Sens ou Fontainebleau), ils le sont aux méthodes de leur corps, pour un public bien particulier : militaires, jeunes, en excellente condition physique, qui conduisent avec un uniforme, sur des motos qui ne leur appartiennent pas, avec sérigraphie et sirène.
Une autre raison, plus humaine.
Ces journées sont un temps de "respiration" pour les personnels des FDO. Ils sont en service, donc payés, mais dans une ambiance motarde, bien plus "cool" que leurs conditions de travail habituelles. Pas de répression, pas de relations tendues...
C'est sympa, ça permet le dialogue avec les usagers, l'échange entre motards.
Mais du coup, certains motocyclistes se lâchent un peu trop, viennent pour s'amuser, ne sont pas toujours attentifs aux besoins des participants, voire se tirent des bourres entre eux ou avec des stagiaires, avec parfois des arsouilles à 180 en ligne droite sur départementale parce que leur uniforme leur en donne le droit.
Pas très utile pour la sécurité, encore moins pour la progression technique des motards civils.
Autre contrainte de ces journées, à cause du format de temps réduit (quelques heures) et du nombre de participants, l'enseignement est centré sur la trajectoire de sécurité.
C'est utile pour les motards qui n'en ont jamais entendu parler.
Mais cela se fait au détriment du reste : maniement basse vitesse ou freinage. En général, les exercices sur ces compartiments de conduite se résument à deux-trois passages sur un parcours, juste pour voir qu'on n'y arrive pas, sans réel apport technique.
Par ailleurs, c'est bien d'expliquer et de démonter la traj' de sécurité, mais très souvent, les encadrants n'expliquent pas COMMENT la respecter, ils n'ont pas le temps d'expliquer tout le travail de gestion de l'allure, le rôle des appuis, de la position de conduite, du placement du regard...
Encore une fois, c'est de l'initiation (et c'est déjà ça !), mais ça ne va pas plus loin.
Après, ce sont des tendances, avec des exceptions.
Certains motocyclistes sont pédagogues, par qualité personnelle.
Parfois, sur des journées peu fréquentées, un motard peut trouver un suivi quasi individuel ou en tout petit groupe.
Autre contrainte de ces journées, elles ont l'impératif de "faire le plein" et se tiennent donc toutes à peu près au même moment, forcément en week-end, entre avril et juin, quand les motards reprennent le guidon, quand ils roulent le plus.
Deux conséquences :
- à de trop rares exceptions, ces journées se tiennent une fois par an, parfois deux, rarement plus ;
- le motard doit arbitrer entre le plaisir d'aller rouler en balade et celui d'aller transpirer en formation.
Autre contrainte, ces journées sont organisées par les préfectures et financées par le PDASR.
Tout dépend donc du préfet et surtout de son directeur de cabinet. Il suffit que celui-ci ne s'intéresse pas à la sécurité routière, ou du moins pas à celle des motards, et c'est mort. Un préfet muté, un dircab qui change et tout est à refaire. Un budget en baisse, d'autres actions plus prioritaires et la journée moto saute.
Idem au niveau des FDO. Ces journées reposent en grande partie sur la bonne volonté des policiers et gendarmes, c'est-à-dire en réalité sur la motivation des officiers, en particulier le commandant de l'escadron départemental de sécurité routière pour la gendarmerie.
Il suffit que celui-ci soit muté et que le nouveau décide que ce n'est plus intéressant pour que tout s'arrête.
Conséquence, une très grande hétérogénéité de situation et aucune coordination nationale.
Chaque département fait ce qu'il veut, comme il peut, dans son coin. Certains sont très actifs, proposent quatre journées par an (voire plus), avec différentes activités. D'autres ne font rien de rien. Et la plupart proposent une journée par an, généralement centrée sur la trajectoire de sécurité.
Par ailleurs, la communication sur ces journées est très mauvaise, sans coordination.
Quand il y a un site web, c'est par initiative personnelle des motocyclistes, qui font avec les moyens du bord.
J'essaie de recenser toutes les actions et c'est chaque année un bazar pas possible, tout est à refaire à chaque fois en janvier-février car il faut attendre que les budgets PDASR soient décidés.
Bref, je fais ce que je peux et c'est là :
Les journées de sécurité moto* * *
2. Les formations associativesBon là, c'est un peu plus simple (et encore...) !
Il y en a surtout deux : CASIM et AFDM. Deux principes totalement différents.
Pour en savoir plus, c'est par ici :
Les formations de perfectionnement A. L'AFDMhttp://www.afdm.org/Ce sont toujours des stages ponctuels, sur un ou deux jours.
Deux niveaux de progression, il faut avoir suivi les deux jours du stage initial pour passer au stage avancé.
Stages payants, toujours encadrés par au moins un formateur professionnel d'une moto-école labellisée AFDM, souvent deux, toujours épaulé(s) par des bénévoles plus ou moins bien formés / expérimentés / pédagogues.
Prix variables selon les régions, en général entre 150 et 200 euros la journée.
Quand c'est sur deux jours, hébergement obligatoire dans la structure réservée par l'AFDM, repas obligatoirement pris en restaurant tous au même endroit, etc.
Prix réduit pour les sociétaires AMDM / adhérents FFMC et réduction de 10% à vie sur la garantie responsabilité civile pour les assurés AMDM.
Stages en petit groupe, de 6 à 12 participants, chacun avec sa propre moto.
Pas de moto d'entraînement.
Pédagogiquement, même programme partout, généraliste : un peu de mécanique, physique de base, grands principes de conduite préventive, rappel sur l'équipement... Les bases de la maîtrise du poids et de l'équilibre. Du plateau, avec le maniement basse vitesse et le freinage.
Si 2e jour, théorie de la conduite en virages et pratique sur route. Jamais de circuit.
Avantage : on balaie tout.
Inconvénient : on survole tout.
Sur deux à trois heures par thème, avec un groupe de 5 à 10 personnes de niveaux hétérogènes, pas le temps d'approfondir.
Mais c'est utile pour poser les bases et les réviser régulièrement.
Cela apporte déjà bien plus de maîtrise que la formation initiale de base.
Les stages sont liés à l'existence d'une moto-école labellisée avec un moniteur qui accepte d'encadrer ces stages.
Conséquence, il n'y en a pas partout.
Mais ils couvrent quand même pas mal de villes en France, surtout dans le Sud-Est et le Nord-Est.
B. La CASIMhttp://casim-france.fr/Formation par des cours tout au long de l'année, en général un dimanche par mois.
Cours collectifs, souvent en grand groupe (10 à 30 stagiaires).
Encadrement parfois par des pros, mais le plus souvent par des moniteurs bénévoles brevetés en interne.
Un cours = un thème.
Sur une demi-journée et souvent sur une journée entière, cela permet d'approfondir. Certains cours reviennent plusieurs fois dans l'année, ce qui permet de progresser plus loin.
Formation plus large, avec des cours pratiques sur les thèmes classiques (maniement basse vitesse, freinage, virages), mais aussi des cours théoriques sur des thèmes moins courants : mécanique, comportement en cas d'accident, réglementation, équipement, orientation...
Certaines antennes Casim proposent des cours spécifiques : enduro, circuit, trial...
Coût faible : 60 euros l'année.
Les activités spécifiques sont souvent en supplément.
Les cours pratiques se font avec sa propre moto, mais il y a toujours une moto d'entraînement disponible.
Si un stagiaire ne se sent pas de se lancer sur un atelier avec sa moto, il peut déjà se familiariser avec la moto d'école, puis le faire avec sa moto.
Avantages :
- faible coût,
- pas d'hébergement, repas à la guise de chacun,
- programme large,
- ambiance conviviale (pas d'enjeu financier, pas de recherche de rentabilité, pas d'impératif de temps).
Inconvénients :
- encadrement non professionnel, de qualité variable selon les antennes et les personnes (on est dans le bénévolat) ;
- cours tout au long de l'année, il faut être motivé, venir régulièrement ;
- formation collective en grand groupe, peu de suivi individuel ;
- pas de présence nationale, seulement 12 départements couverts.
C. Prévention RoutièrePour les motards du Sud-Ouest, surtout d’Aquitaine et plus particulièrement des Landes, le comité départemental de la Prévention Routière des Landes mène depuis 2007 une action pionnière en direction des motards titulaires du permis A, avec des stages de perfectionnement de conduite, sur un ou deux jours, proposés à plusieurs reprises dans l’année, en général au printemps (entre avril et juin).
Ces stages, gratuits ou presque, sont encadrés par d’anciens motocyclistes des administrations (Douanes, gendarmerie, police), souvent retraités, formés à la pédagogie par Claude Dossarps, ancien instructeur moto des Douanes.
Ils se tiennent à Mont-de-Marsan, Dax et Bayonne.
Renseignements auprès du comité de Mont-de-Marsan au 05 58 06 88 75 ou sur
preventionroutiere40@wanadoo.frD. Anti Pilote de Ligne Droite (APLD)Une association dispense des stages de maniement moto, plus spécifiquement de maniement à basse et moyenne vitesse.
Les stages sont encadrés par Clément Duval, formateur moto professionnel.
Ils ont lieu sur route et sur le plateau de son école moto, aux environs de Metz.
Renseignements au 06.88.24.74.97 ou sur
mario@autoecolemario.com* * *
3. Les structures commercialesEn France, elles sont peu nombreuses et surtout franciliennes.
A. Monneret - AxaAXA et sa filiale d’assurance moto Club 14 ont mis en place depuis 2005 un partenariat avec le centre de formation Monneret pour un accès à des stages de perfectionnement (une journée) à prix préférentiels (-10%).
Renseignements auprès de votre agence Club 14 ou directement chez Monneret Moto-école.
Le centre de formation de Philippe Monneret et sa piste privée étant situés à Meudon (Hauts-de-Seine), ces stages sont surtout destinés aux motards d’Ile-de-France.
Mais les stages ont lieu sur les circuits de Marcoussis (Essonne) et de Folembray (Aisne), ce qui les ouvrent aux motards du nord et du centre de la France.
La journée coûte 240 euros (216 euros pour les adhérents Club 14).
Vous pouvez y participer avec votre moto personnelle ou en louer une pour 150 euros la journée (caution de 1.000 euros).
Les machines utilisées lors des stages doivent impérativement être équipées d’un système d’échappement d’origine ou de type homologué. Toute moto ne répondant pas à ce critère sera exclue du stage, sans possibilité de remboursement.
La formation se déroulant sur circuit, vous devrez porter un casque intégral homologué et un équipement vestimentaire de sécurité, à savoir : bottes, blouson, gants, dorsale et pantalon. Là aussi, vous pouvez louer une combinaison en cuir et une dorsale sur place, pour 35 euros (chèque de caution de 600 euros).
Note personnelle : ces stages Monneret sont à la limite entre le perfectionnement de conduite et le pilotage. Ils se déroulent sur circuit et vous y apprendrez avant tout comment rouler sur circuit, avec des trajectoires circuit, des freinages circuit, une position de conduite circuit, etc.
L’aspect « conduite de sécurité » y est peu développé. A chacun de voir ce qui lui convient.
B. Le centre de conduite en sécurité BMWSur le circuit Jean-Pierre Beltoise à Trappes (Yvelines).
A la différence des autres formations qui se pratiquent avec votre propre moto et votre équipement, le centre BMW loue à ses stagiaires l’ensemble de l’équipement et une moto (un roadster).
Le coût de la formation s’en ressent, compter 365 € la journée.
Ces formations comprennent deux volets : un stage de conduite de jour, et un autre de conduite de nuit et sur route mouillée, le seul de ce genre en France.
L’encadrement est assuré par des moniteurs de l’école des motocyclistes de la police nationale de Sens et des pilotes de l’écurie de course Team 22, dont BMW est partenaire.
Si vous suivez ce stage, que vous possédez une moto BMW achetée neuve chez un concessionnaire français et assurée chez FMA, vous bénéficierez d’une réduction de 10% sur le montant de votre prime d’assurance.
Pour les motards non originaires de la région parisienne ou ne bénéficiant pas d’un hébergement sur place, il faudra également compter une ou deux nuits d’hôtel dans un des nombreux établissements proches du circuit.
C. Automobile Club PréventionCes stages sont proposés principalement sur le centre ACP de Vernon, entre Rouen et Paris, pour l’Ile-de-France Ouest.
Stage 2 roues – niveau 1 : Améliorer son expérience 2 roues.
Stage 2 roues – niveau 2 : Parfaire son expérience et maîtriser son 2 roues en condition particulière.
D. Les formations à l'étranger, Belgique et Suisse.Pour les motards belges ou les Français qui habitent pas loin de la frontière, il existe en Belgique de nombreuses formations de perfectionnement moto, à des tarifs souvent plus attractifs qu’en France.
Le Centre de maîtrise de la route, à Nivelles, en Wallonie, est à mi-chemin entre Charleroi et Bruxelles, sur l’autoroute A7 Mons-Bruxelles. En gros, à une demi-heure de la frontière française.
Là aussi, cela va de la simple initiation au stage de perfectionnement, avec deux niveaux intermédiaires.
Certains de ces cours se tiennent soit à Nivelles, soit sur le circuit de Spa-Francorchamps, près de Liège.
Prix : de 150 à 175 euros la journée.
Possibilité de louer une moto sur place.
http://www.peugeot-driving-academy.be/http://www.capmoto.be/Pour les motards suisses ou ceux qui vivent près de la Suisse romande, je recommande les stages du Touring Club de Suisse (TCS).
Leurs formations continues, dites « Premium moto », se déroulent sur le très beau circuit de Stockental, à Niederstocken, près de Thoune, dans l’Oberland bernois (région extra pour la moto, au passage), sur une demi-journée, une journée ou deux jours selon les niveaux.
Les cours se tiennent seulement de mars à octobre.
Compter de 230 à 640 francs suisses, soit de 140 à 400 euros, selon les formations.
Il n’est pas nécessaire d’adhérer au TCS, mais vous aurez droit à une réduction si vous en êtes membre.
https://www.tcs.ch/fr/le-tcs/sections/v ... s-moto.php* * *
4. Les formations privéesElles sont de deux ordres : celles orientées "performance" et celles orientées "sécurité".
Toutes sont encadrées par un seul formateur, spécialisé dans son domaine.
A. Les stages de pilotage sur routeC'est de la « conduite rapide sur route ».
Il s’agit là d’une formation qui se destine plutôt aux motards désireux de se lancer en championnat de France de rallye routier, mais elle est ouverte à tout un chacun.
Principe commun : stage sur deux jours, avec route et circuit.
Formations en groupe (200 à 300 euros la journée) ou en individuel (autour de 500 euros la journée).
Il y a les stages encadrés par Serge Nuques, au Pays Basque et en Espagne :
http://www.sergei.fr/Et ceux encadrés par Denis Bouan, dans le Gard :
http://stage-pilotage-moto.fr/Dans les deux cas, on est plutôt sur du pilotage, avec des techniques proches du circuit, pas du tout dans la conduite de sécurité.
Et il s'agit d'anciens pilotes de compétition, dont le métier est de piloter, pas de former.
Ce sont des gars sympa, chaleureux, accessibles, mais pas des professionnels de la formation ou de la pédagogie.
Il faut bien savoir ce que l'on veut.
B. Les stages de conduite de sécuritéJ'en connais deux : ceux de Yohann et les miens.
Yohann est un motocycliste de la police nationale, qui propose en plus de son activité pro, des formations en individuel et petit groupe, sur plateau et/ou sur route, en région parisienne.
http://perfectionnement-moto.fr/Pour ma part, je propose des formations en cours individuel, petit groupe (2 à 4 motos) et grand groupe (8 à 20 motos), sur tous les thèmes (maîtrise du poids et de l'équilibre, maniement basse vitesse, freinage et conduite en virages), en plateau, sur route et sur circuit, pour tous niveaux (initiation et avancé) et dans presque toute la France : Bordeaux, Toulouse, Périgueux, Ile-de-France, Rhône-Alpes, PACA...
En stage collectif, une journée par thème.
En cours individuel ou petit groupe, deux ou trois thèmes par jour.
Mes prix vont de 150 euros la journée en stage collectif sur plateau à 350 euros la journée en cours individuel.
Toutes les infos sont là :
http://passion-moto-formation.com/
"L'homme sage est celui qui connaît ses limites" (c) Clint Eastwood, alias "Dirty" Harry Callahan, in "Magnum Force" (1973)