Outre le fait que je suis du même avis que mes petits camarades du dessus sur l'absence de texte verbalisant l'utilisation des feux de détresse en situation dite d'interfile, je m'interroge sur le point suivant:
Article R 416-18 alinéa 1er du Code de la route:
Tout conducteur contraint de circuler momentanément à allure fortement réduite est tenu d’avertir, en faisant usage de ses feux de détresse, les autres usagers qu’il risque de surprendre.Selon les règles de l'expérimentation de l'interfile, la vitesse max est de 50 km/h. L'interfile "officielle" est réservée à des voies dont la vitesse maximale autorisée est
d'au moins 70 km/h.
En pratique, à 70 km/h, il n'y a que le périph, les autres voies rapides étant limitées à 90. En pratique toujours, aux heures de pointe, circuler en interfile sur le périph à 50 km/h est déjà une petite performance lorsque la circulation s'établie en files ininterrompues.
On est donc souvent plus proche des 35/40 km/h que du véritable 50. (Je ne parle pas des remontées de file sauvages qui s'apparentent plus à un slalom entre les voitures en circulation que beaucoup d'entre nous pratiquons mais chuuuuut, c'est pas bien !)
Mon interrogation: Comment apprécie-t-on la notion d'"allure fortement réduite" ? Le fait de rouler en interfile à 50 sur une route dont la vitesse maximale autorisée est normalement de 90 km/h ou à 35/40 sur une route à 70, revient à rouler à une vitesse proche de la moitié de la vitesse maximale autorisée. N'est ce pas là une allure fortement réduite qui, en application de l'article R416-18 du Code de la route précité,
obligerait le conducteur de 2 roues, ou à tout le moins, le dernier de la file qui remonte, à allumer ses feux de détresse ?