Ben alors Stéphane, voilà t'y pas que le bivouac te rebute.
Dommage, c'est pourtant mon hébergement préféré
(avec discrétion et propreté, comme cette pratique l'exige).
Ca permet de rouler jusqu'à la nuit tombée, sans horaire fixe.
Bon, je triche un peu sur le confort car je suis en matelas gonflable (je souffre facilement du dos), pompe à air électrique 12vlt et réservoir d'eau.
Sinon, moi-aussi c'est booking.com depuis un resto-wifi
ou encore vers 17h la recherche d'un gîte via les renseignements glanés auprès des habitants locaux
(contact bord de route/bar/resto) dans des zones habituées à ce genre de pratiques.
Mais surtout, mon expérience
varie suivant les régions :
-- Wifi facile à trouver dans le Nord de l'Italie, le Tyrol, la Sicile, la plaine Suisse, la Belgique.
-- Gîtes faciles à trouver par contacts sur place avec les locaux en Croatie, Grèce, Serbie, cols Suisses.
-- En Turquie, les hôtels (des zones touristiques) ont toujours eu des chambres disponibles (bien moins chères qu'en France) en direct sans contact préalable ni internet, quelle que soit la saison (sur-capacité ?),
mais attention parfois les distances sont grandes sans aucun hébergement officiel (je n'ai pas osé tenter en direct chez-l'habitant, de peur de les géner).
-- J'ai galéré comme jamais au Danemark (personne ne voulais/pouvais me renseigner. Pas de chance?), et en Hollande seuls les offices de tourisme (avant 17h) m'ont trouvé des hébergements.
Exceptionnellement, j'ai aussi eu une autre pratique dans deux régions moins faciles pour moi (Ukraine, Hongrie. Problème de lecture de l'alphabet local
et plus généralement peur de na pas comprendre la langue).
Je me suis fait des contacts par internet avec des habitants locaux, pas toujours motards (j'ai simplement trouvé un hobbie commun pour discuter : moto, photos, voyages ...)
et leur ai demandé de m'orienter vers des gîtes, ou du Chez-l'habitant lors de mon passage dans leur région.
Là-bas, c'est moins cher, il y a moins d'arnaques que dans les hôtels officiels,
et en plus ça m'a fait rencontrer des habitants locaux ravis d'aider un motard pas casse-pieds, paumé dans leur région;
jamais déçu du résultat,
mais ça demande plusieurs mois de contacts et d'échanges internet avant d'aboutir
(et il faut aimer les contacts pour que le "feeling" passe, et finalement avoir aussi envie de les rencontrer physiquement).
Pour le GPS, TomTom est programmable directement à la demande sans ordinateur;
l'aide d'une carte papier suffit (c'est plus facile à lire, avant de saisir les points de passage dans le Gps).
Je suis certain que ton Garmin le permet aussi.
Voilà pour mes petites pratiques; si ça peut te donner quelques des idées...
Bonnes routes.