CRICKEY a écrit:shijo a écrit: faute d'avoir pratiqué ne serait-ce que des techniques de base, dont la glisse et le raccrochage,
je ne pense pas que ce sont des techniques de bases. c'est du lourd de maitriser cela, c'est de très haut niveau.
je doit avoir + de 30 ans de pratique assidue en 2 roues, j'ai testé la piste etc.. et quand ça glisse je ne suis pas fier. je cherche toujours a ne pas glisser d'ailleurs.
J'ai fini par régler l'arriere pour glisser moins. Je ne reviendrais pas sur ce réglage car la route sera plus sûre ainsi. Si j'étais effectivement fou, après ce cran en plus qui arrange très bien les choses, je lui mettrais deux crans en moins pour glisser à nouveau tout le temps et encore plus...
CRICKEY a écrit:j'en ai sentit les effets sur circuit , ça fait mal au cul et a la combi, que ce soit glisse de l'avant ou de l'arrière.
Attention, même s'il est possible de le faire, des pros le font, j'ai jamais dit pratiquer la glisse en la provoquant. Je dirais plutôt la vivre, l'expérimenter, puisqu'on la vit ou qu'on la subit jusqu'au quotidien, selon la moto, la saison, ou encore selon la façon dont on pilote (jusqu'à mal).
CRICKEY a écrit:en vacances j'ai put retester sous fortes chaleurs les joies des pansements de bitumes bien glissant sur les routes défoncées, pas fier non plus.
Voilà. Tout va bien, on gère, tranquille, jusqu'au pansement qu'on a pas pu éviter. Ou jusqu'à la pluie et une plaque d'égout, voire plusieurs plaques et pansements à la suite. Ou jusqu'à la trainée de gasoil. De jour, on peut lire la route, mais de nuit, c'est plus dur. On ne peut jamais éviter tous ces phénomènes et on peut les vivre, de préférence, sans se vautrer. J'ai pas d'expérience, je débute encore à 2RM. Ca faisait plus de trois ans et 20 000km que je glissais très régulièrement, par toutes saisons, par tous temps, partout: aucune chute, jamais.
CRICKEY a écrit:je ne chercherais même pas a m'y entrainer, sur route du moins.
Et pourtant, c'est possible, puisque je l'ai fait? Sans que je sois quelqu'un d'exceptionnel ni de très doué, bien au contraire. Comment? Juste après mon permis et mes débuts sur 2RM, j'ai suivi des stages et j'ai fait des exercices. Particulièrement les stages de Flatfab: maniabilité, freinage, virages, sur circuits ou sur plateaux. Restait ensuite à appliquer ces enseignements sur route, en y circulant à des allures toujours acceptables, selon la route, la météo, et ça glissait souvent quand même... soit parce que je faisais une connerie, soit car un détail m'avait échappé, ou parfois par choix, quand même.
A chaque fois, mes pneus ont raccroché, même quand je perdais l'avant. Et pour cause, probablement deux choses: a) jamais je n'ai été aux limites de la machine (notamment l'angle) et de l'environnement b) j'avais assez vite su me placer correctement sur ma selle et sentir tous les mouvements de la moto, même les plus infimes. La moindre petite glisse, je pouvais la sentir, la vivre, et m'adapter aux changements subtils ou même plus brutaux d'angles et de trajectoire. Même un pneu froid ou qui ne chauffe pas en raison de la météo, on fini par le sentir.
-> serrer le réservoir avec les cuisses, pieds sur les calle pieds, on sent la moto, et surtout tout ce qui se passe à l'arrière
-> léger sur le guidon, et toujours les cuisses sur le réservoir, on sent l'avant lorsqu'il s'échappe
-> le regard guide la moto (c'est parfaitement inexact, mais ça aide bien)
-> guidon, cuisses et pieds guident la moto, toujours garder ces contacts
-> quoi qu'il se passe, on ne panique jamais, et on continue à guider la moto et à regarder où on veut aller
->
tant qu'on était pas à ses limites, aux limites de la physique, la moto, une machine tout à fait formidable, s'occupe du reste
->
attention aux freins autant qu'au gaz ainsi qu'aux rétrogradages: toujours en souplesseJe pense que c'est pour cela que j'ai fini par revoir mes réglages de suspension, à l'arrière. Car je sentais que j'allais bientôt attendre des limites, notament de la physique.
Pour s'entrainer/débuter sans risques, c'est facile. Passez sur l'angle sur des zones qui glissent (passages pour piétons, plaques, gravillons, pansements, sur du pavé, dans des ronds points, etc) à des allures lentes, acceptable, à 20, à 30, à 40km/h. Jamais trop d'angle ni trop de vitesse, toujours par temps sec au début. Dès que c'est mouillé, être trois fois plus prudent. Souvent, ça glisse, puis ça raccroche juste après. Quand on a bien sentit ces petits phénomènes, on peut commencer à évaluer vraiment la même chose sur le mouillé, encore à des allures et avec des angles adaptés (laisser de la marge, une très bonne marge!). Puis le jour où quelque chose se produit par hasard ou suite à erreur à 60 ou 90km/h, voire dans un rond point, on a un peu l'habitude et on ne panique pas (tel que sur les freins ou les gaz), on attend, on recherche à nouveau le grip (la moto va vite le retrouver toute seule).