par Shenzac » Ven 27 Mar 2015 10:41
par Serpic0 » Ven 27 Mar 2015 11:08
par chicken » Ven 27 Mar 2015 11:23
par CRICKEY » Ven 27 Mar 2015 11:29
Denis Bouan, neuf fois vainqueur du Dark Dog Moto Tour de 2006 à 2014, ne dit pas autre chose dans le hors-série Pilotage sur route du magazine « Motos & Motards » de 2014 :
« En liaison, je ne déhanche que le haut du corps. Cela me permet de bien lâcher mon guidon et d’amener la moto sans avoir à contre-braquer ou à forcer sur le guidon. Je ne me crispe pas et je roule détendu. Serrer le réservoir avec les genoux permet de relâcher les bras et de pencher son corps pour placer la moto dans le virage, en amenant sa tête vers sa main, côté intérieur du virage. A moto, il faut avoir les mains souples. Si l’on est crispé, ça influe sur le comportement, ça provoque des réactions parasites, ça empêche la moto de tourner et on récupère de mauvaises informations sur le grip des pneus et l’état de la route. Cela fait partie de l’apprentissage que d’arriver à relâcher ses mains. Comme dans toutes les disciplines moto, on pilote d’abord avec les jambes. (….)
Ensuite, il faut adapter sa position à son rythme. Quand on est cool, on peut rester en ligne sur la moto. Dès que le rythme s’accélère, il faut devenir plus mobile. »
par FlatFab » Ven 27 Mar 2015 13:24
CRICKEY a écrit:C'est bcp une question d'allure en fait. moi tant que ça bourre pas je ne me sert que des mains, de plus je conduit souvent des motos trop lourde pour les faire bouger au cale pied.
par contre quand ca commence a aller vite, c'est la que le ressentit pied / genoux a de l’intérêt. comme dit plus haut ca permet de ne pas verrouiller la direction en ayant les bras trop verrouillé, et on " danse" avec la moto, les fesses légèrement en suspension au dessus de la selle.
Un motard sur une bécane, ce sont six points d’appui : les deux mains, les deux genoux, les deux pieds.
On peut tenir une moto avec un seul ou deux de ces points d’appui : en ligne droite à vitesse stabilisée, on peut conduire debout sur un pied en gardant juste la main droite sur l’accélérateur, voire en lâchant les deux mains si on dispose d’un régulateur de vitesse.
Mais en virage, il faut autant que possible disposer au mieux des six : en appui sur ses jambes et non sur ses fesses, dans une position dynamique, le dos droit, le poids du corps sur les pieds et les genoux, un peu sur le guidon, mais pas trop.
Le point essentiel est de rouler « serré en bas, relâché en haut ».
Tout le bas du corps doit être au plus près de la moto : pieds, genoux, cuisses, bassin. Vous devez multiplier les points de contact avec la machine, la serrer entre vos jambes, pour mieux la sentir. Ce qui n’empêche pas de rester mobile pour éventuellement changer de position.
A l’inverse, le haut du corps doit se trouver détendu : cou, épaules, coudes, poignets doivent rester souples, jamais crispés ni verrouillés.
Les pieds permettent de gérer les appuis, d’accentuer ou de contrebalancer le déséquilibre.
Faites l’essai : prenez le même virage à la même vitesse sans appuyer sur les pieds, puis une seconde fois en appuyant sur le repose-pied intérieur. Vous verrez que cela passe bien plus facilement.
Bien appuyer sur les pieds aide à conserver votre équilibre, même instable, et évite de vous appuyer trop lourdement sur le guidon.
Surtout pas de pieds “en canard”, la pointe du pied vers l’extérieur ! Pourquoi ? Parce que les pieds écartés empêchent forcément de bien serrer les genoux, condition nécessaire d’une bonne sensation et d’une bonne maîtrise de l’équilibre de la moto.
Une fonction des appuis sur les genoux est de pouvoir modifier l’équilibre de la moto et notamment de l’incliner.
On peut aussi incliner la moto avec les appuis sur les pieds et les genoux.
Pour ressentir cela, placez la moto à l’arrêt sur la béquille latérale. Asseyez-vous correctement sur la selle, au plus près du réservoir, les pieds bien placés, les genoux serrés au maximum, les mains sur les cuisses. Votre mission : sans balancer des épaules, faire décoller la béquille latérale du sol, en appuyant alternativement à gauche et à droite pour créer un mouvement de balancier.
Concrètement, quand vous appuyez sur le pied droit, poussez du genou gauche vers la droite. Puis quand vous appuyez sur le pied gauche, poussez le genou droit vers la gauche.
Ces gestes, ces appuis pourront être employés en virage pour augmenter et contrôler l’inclinaison.
L’idée est de pousser la moto vers l’intérieur au niveau du réservoir. Pour cela, tout en portant le poids du corps sur le repose-pied intérieur, on met la jambe extérieure en tension afin de pousser latéralement avec le genou extérieur.
Là aussi, même test : essayer de prendre un virage sans, puis avec un effort sur les genoux, en poussant sur le réservoir avec le genou extérieur, et vous verrez la différence !
par deb91 » Ven 27 Mar 2015 14:05
par Shenzac » Ven 27 Mar 2015 14:18
par deb91 » Ven 27 Mar 2015 16:07
par FlatFab » Ven 27 Mar 2015 19:04
deb91 a écrit:je sais que quand je faisais l'évitement a l'auto ecole. certe il y avait du contre braquage mais limite je plongeais tout mon corps pour etre sur que sa passe. je n'avais du coup pas du tout l'impression que je faisais du contre braquage. j'avais plutôt l'impression que c'est le corps tout entier qui faisait l'evitement.
par deb91 » Ven 27 Mar 2015 22:34
par Valhnad » Ven 27 Mar 2015 23:17
par chris93 » Ven 27 Mar 2015 23:21
Shenzac a écrit:
J'aimerais bien savoir dans quelles circonstances les motards plus expérimentés se servent des appuis cales-pied / réservoir, une fois passés ces fameux 30-35km/h.
Shenzac a écrit:Je ne passe pas assez vite en virage pour nécessairement avoir besoin de concilier le braquage inversé avec les appuis cales-pied + appuis sur le réservoir .
par chicken » Sam 28 Mar 2015 11:52
chris93 a écrit:Shenzac a écrit:
J'aimerais bien savoir dans quelles circonstances les motards plus expérimentés se servent des appuis cales-pied / réservoir, une fois passés ces fameux 30-35km/h.
Je dirai une patrouille de police ouvrant la route à un véhicule de secours. Ils changent de direction sans les mains.
par FlatFab » Sam 28 Mar 2015 14:38
Shenzac a écrit:J'aimerais bien savoir dans quelles circonstances les motards plus expérimentés se servent des appuis cales-pied / réservoir, une fois passés ces fameux 30-35km/h.
par FlatFab » Sam 28 Mar 2015 14:44
deb91 a écrit:ah je ne te contredirai pas car ce que tu dis est vrai mais a haute vitesse ça me fait un peu fliper de pousser le guidon. apres mon mono m'a dit que je le faisais forcement sans m'en rendre compte. mais la direct si tu me disais va prendre le prochain virage en poussant uniquement sur le guidon je risque de faire un blocage. faut que ce soit naturel quoi.
par deb91 » Sam 28 Mar 2015 14:49
par titinette95 » Sam 28 Mar 2015 15:46
par Shenzac » Dim 29 Mar 2015 13:36
par titinette95 » Dim 29 Mar 2015 14:02
par Roms » Dim 29 Mar 2015 15:45
Messagepar titinette95 » Dim 29 Mar 2015 14:02
Je suis plus qu intéressée! !! J optais pour la stage du 2 mai mais je suis pas sûre de pouvoir faire garder mes enfants. J ai un peu les boulettes. Je cherche encore.
J ai bien ma nounou mais ça fait des frais énormes!
Le stage du 26, pas sûre d être rentrée de congés.
Bref, tu l auras compris, on fait pas toujours comme on voudrait. .
Je me dis qu il en aura d autres mais je voulais vraiment avant l été.
J ai des périodes plus dispo que d autres, j essaye de m adapter et parfois difficile de prévoir
par Valerian » Lun 30 Mar 2015 00:52
FlatFab a écrit:CRICKEY a écrit:C'est bcp une question d'allure en fait. moi tant que ça bourre pas je ne me sert que des mains, de plus je conduit souvent des motos trop lourde pour les faire bouger au cale pied.
par contre quand ca commence a aller vite, c'est la que le ressentit pied / genoux a de l’intérêt. comme dit plus haut ca permet de ne pas verrouiller la direction en ayant les bras trop verrouillé, et on " danse" avec la moto, les fesses légèrement en suspension au dessus de la selle.
Tout à fait, bien dit Christian !
http://moto-securite.fr/prendre-un-virage/Un motard sur une bécane, ce sont six points d’appui : les deux mains, les deux genoux, les deux pieds.
On peut tenir une moto avec un seul ou deux de ces points d’appui : en ligne droite à vitesse stabilisée, on peut conduire debout sur un pied en gardant juste la main droite sur l’accélérateur, voire en lâchant les deux mains si on dispose d’un régulateur de vitesse.
Mais en virage, il faut autant que possible disposer au mieux des six : en appui sur ses jambes et non sur ses fesses, dans une position dynamique, le dos droit, le poids du corps sur les pieds et les genoux, un peu sur le guidon, mais pas trop.
Le point essentiel est de rouler « serré en bas, relâché en haut ».
Tout le bas du corps doit être au plus près de la moto : pieds, genoux, cuisses, bassin. Vous devez multiplier les points de contact avec la machine, la serrer entre vos jambes, pour mieux la sentir. Ce qui n’empêche pas de rester mobile pour éventuellement changer de position.
A l’inverse, le haut du corps doit se trouver détendu : cou, épaules, coudes, poignets doivent rester souples, jamais crispés ni verrouillés.
Les pieds permettent de gérer les appuis, d’accentuer ou de contrebalancer le déséquilibre.
Faites l’essai : prenez le même virage à la même vitesse sans appuyer sur les pieds, puis une seconde fois en appuyant sur le repose-pied intérieur. Vous verrez que cela passe bien plus facilement.
Bien appuyer sur les pieds aide à conserver votre équilibre, même instable, et évite de vous appuyer trop lourdement sur le guidon.
Surtout pas de pieds “en canard”, la pointe du pied vers l’extérieur ! Pourquoi ? Parce que les pieds écartés empêchent forcément de bien serrer les genoux, condition nécessaire d’une bonne sensation et d’une bonne maîtrise de l’équilibre de la moto.
Une fonction des appuis sur les genoux est de pouvoir modifier l’équilibre de la moto et notamment de l’incliner.
On peut aussi incliner la moto avec les appuis sur les pieds et les genoux.
Pour ressentir cela, placez la moto à l’arrêt sur la béquille latérale. Asseyez-vous correctement sur la selle, au plus près du réservoir, les pieds bien placés, les genoux serrés au maximum, les mains sur les cuisses. Votre mission : sans balancer des épaules, faire décoller la béquille latérale du sol, en appuyant alternativement à gauche et à droite pour créer un mouvement de balancier.
Concrètement, quand vous appuyez sur le pied droit, poussez du genou gauche vers la droite. Puis quand vous appuyez sur le pied gauche, poussez le genou droit vers la gauche.
Ces gestes, ces appuis pourront être employés en virage pour augmenter et contrôler l’inclinaison.
L’idée est de pousser la moto vers l’intérieur au niveau du réservoir. Pour cela, tout en portant le poids du corps sur le repose-pied intérieur, on met la jambe extérieure en tension afin de pousser latéralement avec le genou extérieur.
Là aussi, même test : essayer de prendre un virage sans, puis avec un effort sur les genoux, en poussant sur le réservoir avec le genou extérieur, et vous verrez la différence !
La poussée sur le guidon constitue le moyen le plus rapide et le plus efficace d'incliner une moto.
Mais les appuis sur les pieds et les genoux permettent d'être plus efficace, de mieux sentir l'équilibre et donc d'incliner plus loin.
C'est donc utile à rythme "sportif".
par jackie et michel » Lun 30 Mar 2015 13:40