Description de la balade : post326883.html#p326883
Voici le CR de la balade avec les photos .
9h55 : Nous arrivons pile à l’heure au lieu de RDV et nous trouvons déjà du monde assis avec un café à la main. Il faut dire qu’il fait très froid en cette matinée et que rien que la route pour venir de chez nous a été fraiche et ventée. On dit que le froid ça conserve … j’espère que ça marche aussi pour les bécanes
10h10 : Une fois tout le monde prêt, on s’élance sur la N2 et le RB commence sur les chapeaux de roues. Le paysage est très vert et nous nous trouvons rapidement dépaysés. Finalement c’est bien de rouler à seulement 6 motos, on peut vérifier d’un coup de rétro que tout le monde suit et s’arrêter aux stops pour attendre, sans boucher toute la rue. Au fur et à mesure que nous roulons, je sens mes mains qui se gèlent, malgré le fait que comme je suis passagère, je peux m’assoir dessus pour les réchauffer.
11h15 : Il fait décidément trop froid, on se décide à sortir du RB pour faire un arrêt « réchauffage de la troupe ». On fait donc un crochet par Crépy en Valois où l’on trouve un parking et une taverne ouverte en face. Apparemment, la Gladius a 1 avantage face à la VFR : sa distance de braquage qui nous permet d’atteindre le parking du premier coup contrairement à d’autres
Nous entrons dans la taverne. L’endroit est rempli de locaux attablés au comptoir derrière des bières. Le tavernier nous apporte des cafés sur sa table en bois massif, et nous évoquons nos expériences respectives en nous réchauffant, puis nous nous remettons en route pour Compiègne où nous avons prévu de déjeuner, en espérant que les quelques gouttelettes qui tombent sur nos visières ne vont pas de concrétiser en grosse averse.
12h30 : nous arrivons pile à l’heure au restaurant. Chacun regarde son menu en se demandant timidement si on peut se permettre un petit verre même quand on est en balade à moto. On tombe rapidement d’accord sur le fait qu’on peut bien partager une bouteille de jaja à 7, et que ça sera quand même plus sympa sur nos grillades *. *L’abus d’alcool est dangereux pour la santé, à consommer avec modération.
14h : nous sortons du restaurant, et le soleil se décide enfin à montrer son nez. Yes, on va pouvoir se réchauffer, et comme le dit Ricou « le bon côté du temps pourri, c’est qu’on est content dès qu’il y a un rayon de soleil ». Nous nous mettons en route direction Pierrefonds pour faire le tour de « la ruine ».
15h : Nous arrivons à Pierrefonds et constatons qu’aucune moto n’est garée sur la place. Tiens c’est bizarre, d’habitude c’est toléré. Auraient-ils changé de politique ? Dans le doute on se gare sagement sur le trottoir à côté des autres motos (d’autant qu’on voit passer nos amis les gendarmes …).
Et là, on voit enfin « la ruine », qui a dû être bien restaurée ces dernières années . Nous en profitons pour prendre l’habituelle photo-souvenir de la balade :
15h10 : nous nous lançons dans une promenade digestive autour des remparts du château. On cherche du regard les machines de guerre en bois que nous avions vues l’année dernière, elles sont encore là !
En revenant vers la place, Hug aperçoit une boutique d’antiquité. Note pour plus tard : bien vérifier que les prochains RB évitent les magasins d’antiquité au risque de perdre Hug. Et là, j’aperçois une nouvelle moto que l’on me laisse gentiment essayer. J’ai pu mettre le genou par terre (et même le coude !).
15h30 : Enfin le soleil est là et nous nous remettons en route vers Soisson. Le paysage est plus dégagé, mais les routes sont de qualité variable, avec souvent des trous ou de la terre. La Picardie quoi
17h : nous nous arrêtons pour une petite pause qui s’avérait nécessaire. Nous constatons que plusieurs d’entre nous sont à présent sur la réserve et qu’il faut rejoindre Villers-Cotterêts sans détour pour faire le plein. Nous allons donc au plus rapide, et chemin faisant nous apercevons une moto. Je demande à Hikaru « C’est quoi ça, une Ducati ? ». Il me dit « Non, ça ne fait pas le bruit d’une Ducati ». Nous nous approchons donc de l’individu pour voir sa bécane de plus près et à notre surprise, il se laisse facilement doubler. Bon, on ne voit toujours pas ce que c’est mais en tout cas ça ne fait pas de bruit.
Quelques mètres plus loin, alors qu’on ne s’y attendait pas du tout, le motard nous repasse devant à toute allure. Il n’en faut pas plus à Hikaru pour tourner la poignée de gaz. Pas besoin de me prévenir, je sais que j’ai intérêt à m’accrocher. Nous voilà partis dans une folle course (toujours dans le respect du code de la route bien évidemment ). Mais au bout de quelques virages comme on les aime, on doit se rendre à l’évidence, on ne le rattrapera pas.
Pour Hikaru, c’est l’échec. « , je me suis pris une tartine. La honte. Je vais jeter la Gladius et acheter une vraie moto ». J’essaye de le rassurer en lui disant que nous étions deux, et que fatalement sa bécane n’est pas la plus puissante du marché, mais rien y fait, et il passera la soirée à regarder des vidéos de GSXR . Le motard nous attend un peu plus bas et nous explique que sa bécane est une Agusta qui vient d’Italie.
17h 30 : Nous arrivons à Villers-Cotterêts où nous faisons le plein non sans mal, la carte bleue de Spuff refusant de se laisser lire. Nous décidons d’arrêter le RB ici pour être rentrés chez nous avant 19h, et chacun reprend la N2 à son rythme. Finalement, nous quittons Spuff à la sortie de la Courneuve et nous rentrons chez nous, congelés mais heureux.
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Merci à tous d'être venus ! J'espère que vous êtes tous bien rentrés et que vous vous êtes réchauffés
A bientôt sur les routes
Hikaru et Choupette