Nous partîmes deux mais par un prompt renfort, nous nous vîmes trois mille en arrivant au port.
Comment on en arrive à citer du Corneille sur MIDF?
Tout commença par l’envie d’aller voir l’Enduro du Touquet. Mais dilemme: en moto ou en voiture? Cela dépendra de la météo. Alors j’attends tard dans la semaine pour avoir des prévisions à peu près fiables. Ça s’annonce gris. Banco, va pour la moto. Parce que la voiture, c’est confort, mais une galère pour rentrer dans le Touquet.
Proposition de sortie sur le forum. C’est bien connu, un vrai motard roule par tous les temps, surtout pour voir une course de moto. Bon, ben, ça motive pas les foules. Pas beaucoup de vrai motards…
Avec le Frelon, nous voilà partis par ce dimanche matin. Avec un peu de retard, ma faute, à galérer pour m’équiper en triple couches de fringues, vêtements de pluie, gants et sous-gants… Argh, les clés dans la poches du pantalon… Bref, nous voilà tous les deux à commencer par traverser le Vexin, puis pays de Bray, puis baie de somme.
Rythme prudent, la piste est mouillée, parfois pas propre. On se prend un bruine persistante, à s’essuyer la visière…
Au bout de 150km, on fait le point: on continue ou on finit par l’autoroute? Calcul rapide: on continue
Pause chocolat chaud, et c’est reparti.
Bilan:
- à deux, on est vraiment plus rapides qu’en groupe.
- le RB était franchement pas degueu. A reprendre lorsqu’il fera beau et chaud pour une petite bouffe en baie de Somme
- Bien fait de perdre du temps à s’équiper. La météo était quand même humide et fraîche.
Quelques km avant le Touquet, les bouchons de bagnoles commencent. Satisfaction d’avoir pris la moto. On avance en file indienne à doubler toutes les voitures, c’est fluide pour nous.
Arrivée au Touquet à 12h45, on gare les motos dans l’herbe. Merci les couvercles de pots de confiture.
On arrive sur la digue avant le départ. Beaucoup de monde, impossible de trouver une place pour voir le départ. Alors on se limitera à l’entendre. Un beau raffut.
Et les premières motos passent devant nous après quelques minutes, puis le troupeau arrive… Et c’est parti pour trois heures de broooaaapppp, de gamelles et ramassage de bécane de plus en plus lourde, de volées de sable (hein le Frelon!
), d’odeur et de bruit de deux-temps, de tentatives de retrouver Nono sans succès, de changement d’endroit pour trouver un point de vue différent sur la course… Bref, l’Enduro!
Un non-succulent burger pour se substanter.
On finira dans un café à boire du chaud avant de reprendre la route. Et quelle route mes amis. La fameuse A16! Quel plaisir, avec quelques gouttes, un radar évité, quelques rafales de travers, un ticket d’autoroute qui veut pas rentrer, qui veut te faire payer, et finalement qui te laisse passer gratos…
Retour à la Casa. Miam, douche, et dodo sur la canap’. Bonne journée, mais fatigante.
Merci au Frelon de m’avoir accompagné. Tu reviendras?