Par où commencer ?
Peut être par : J'ai abandonner ma famille pour me retrouver seul avec Faress...
Et oui c'est comme çà que ça c'est fait entre nous.
Tout parti d'une annonce passé promptement sur ce site de rencontre pour adulte consentant (à moins que je me sois trompé d'onglet avec Gleeden)
Bref.
Faress se dit prêt à faire découvrir en sa compagnie, aux
vicieux curieux, une pratique ancestrale. l'Enduro du Fouquet's
J'imagine tout de suite un truc à la Eyes Wide Shut pendant des heures, dans un lieu chic et bourgeois
ou alors un truc avec une biscotte (je vous vois ...)Etant adepte de nouvelles pratique je répond par l'affirmative
Ceci malgré un week end déjà bouqué à supporter les engueulades entre cousins sur le partage, très relatif, des 20mins accordés sur la switch.
Ni 1 ni 2 je m'organise pour ne pas rentrer trop tard : le réveil s'annonce très frais le lendemain.
Je décide de prendre la Buell dans sa livrée orange translucide, car je n'ai pas le temps de faire de la cosmétique avec.
Je sors le blouson d'hiver, le collant, sous-pull, pull, tour de cou ... la totale, sauf les gants hiver que l'on m'a volé le mois dernier.
Me voilà, debout !
(Pecresse inside ), à 7h30, enfilant l'ensemble des habits bien préparés au pied de mon lit.
Puis une heure plus tard, et un début d'hypothermie, me voilà en avance au lieu de rdv.
En attendant mon guide, une charmante dame me complimente sur la beauté de ma moto, et je me dit alors que la journée s'annonce plutôt bien.
J'ai le sourire.
Bon j'attend quand même à me cailler les miches sous le soleil hivernale.
Avec un petit retard arrive Faress, qui m'explique que nous allons tracer un petit peu au début, pour ne pas louper le départ à 13h30.
Ok pour moi.
C'est parti, avec toujours en tète le sourire de la dame de la station, qui me réchauffe le cœur à default des mains.
Pendant une bonne heure je passe mon temps en limande sur la moto, pas pour gagner en CX , mais pour enlever cette couleur bleutée au bout de mes doigts.
Nous finissons par retrouver de belles routes, où nous pouvons nous redresser , et gesticuler... cela fini par me donner l'envie de me soulager.
J'en parle alors à Faress qui décline gentiment mon invitation. Peut être encore un peu trop tôt pour lui.
Soit, je me fais quand même plaisir.
un peu plus loin nous faisons une pause dans un troquet où l'accent nous conforte dans l'idée que nous "sommes" sur le bon chemins, mais a y écouter de plus près, l'ensemble du bar parle de leur défaite face aux PSG la veille.
Ayant vu le match, je demande à l'organisation, si nous nous dirigeons dans la bonne direction, car si on se retrouve dans le région de Sainté, un moment on a du louper une sortie ...
On recoupe les infos, et confirme que nous ne sommes plus très loin. Surement un piège tendu par les cousins pour nous éloigner de la zone de tout les vices...
On reprend la route, on enroule tout se qu'on peut, et je propose une nouvelle pose bonheur.
J'y vais encore seul...
Le temps se réchauffe, et les motos aussi.
Nous arrivons à une dizaine de borne des plages et déjà des petits groupes de Kéké se dirigent dans le même direction que nous.
Je confirme que le Kéké est bien inter-régional ! ça fuse de partout !
Nous finissons à 3km de l'arrivé dans un embouteillage monstrueux digne du bassin d'Arcachon un week end du 15 Aout.
Les motos sont maintenant bien chaude et la mienne décide de s'arrêter là.
Surement aussi en protestation contre les cris de douleur des ses congénères.
Faress tente alors un rapprochement et me propose de me pousser au cul... mais par jalousie je pense, la Buell redémarre instantanément.
Zut, le coup de la panne a faillit fonctionner.
Un fois sur place nous cherchons d'abord une place, puis sous un soleil radieux, nous arrivâmes sur la plage.
Enfin pas tout a fait. Plutôt a 200m de la plage en espérant y apercevoir le départ.
On fini par y voir quelques haut de casque passer rapidement.
Vas falloir que l'on trouve un autre endroit.
Tout au long de la journée nous nous sommes promené coté à coté sur la cote, de temps en temps séparé, mais jamais trop éloigné
Et voilà, contre toute attente, une très jolie journée qui s'est déroulée très rapidement, où :
Nous avons, avec le sourire attendu pendant des heures une Friquadelle,
Mais surtout vu des gars passer toute balle sur les bosses , pendant que d'autres se reposaient sur le bord après avoir relever leur moto pour la énième fois,
Parlé avec des spectateurs qui étaient là depuis vendredi soir en famille,
Vu des pilotes souffrir, se blesser dans l'enfer des dunes,
Des pompier sortir des concurrents sous des crampons et les scotcher à un hélicoptère,
Senti des moteurs à l'agonie,
Observé un concurrent courir jusqu'à son stand, y récupérer des outils, des pièces et réparer sa moto sur le talus pour finir cette putain de course !
Mais voilà toute chose à une fin , et notre histoire également.
Non sans avoir proposé une dernière sortie dans les WcLoc à mon comparse du jour.
J'ai même pousser une dernière fois la carte de la panne sur l'autoroute du retour, en lui indiquant un passage en réserve à 25km de la prochaine station (trêve de suspense, il me restait 0,5l à la pompe)
Pour paraphraser Corneille (pas l'oiseau, ni le chanteur bande de tocard)
Nous partîmes à 2 ; mais par un prompt renfort, nous nous vîmes deux cent mille en arrivant à la plage.
Bisous.