
Bon, j'm'y colle...
7h30 ; casqué, équipé, le sandwich dans le sac, je descends ma rampe de garage en roue libre pour pas réveiller mes voisins (on est pas des sauvages quand même), et le LC8 s’ébroue gentiment. Ça pique pour un dimanche, aussi bien coté horaire (sérieux, je suis même pas levé à une heure pareille en semaine pour aller bosser moi

J’ai même pas fait 1km que je manque de m’en mettre une, avec 2 chevreuils qui me déboitent sous le nez au milieu des bois, dans mon petit « col » local de mise en température des pneus !


7h50, j’arrive au point de rdv fixé avec Novarius, malgré mon Tomtom qui me fait la blague de vouloir l’éviter, et enquiller direct sur la Francilienne (alors que d’habitude, si je passe pas dans les moins de 10m du point imposé, il me fait faire ½ tour jusqu’à ce que je le valide !). Un Gex blanc est déjà là ; salut-bonjour-enchantés, on y va. Un petit arrêt essence, et on file sur Mezière-sur-Seine à un rythme de sénateurs (en l’absence de Waze ou Coyote, et à une heure de trafic anormalement fluide, ce sont les conditions idéales pour perdre son permis, autant pas jouer, pis de toute façon à 130 il fait trop froid).
8h30, on arrive au point de RdV avec une liaison autoroutière (moi qui n’ai pas mis mes 2 roues sur ce ruban monotone depuis des lustres, je suis servi !). Complément essence, salut-bonjour, comptage des forces en présence (mon Dieu toutes ces japonaises !!




9h et des brouettes, en route ! Circonspect sur la constitution du groupe choisi « cool+ / modéré », je me met en position d’observation. Ouaip, je suis un sociopathe méfiant





On aborde enfin quelques belles routes du Vexin ; je me prends 2 ou 3 vents par des trucs ayant des paquets de chevaux en ligne droite, mais remonte dans le sinueux.





Will971 décide de zapper la descente jusqu’au village en bas de la route des crêtes pour cause de travaux, et mon GPS m’insulte copieusement, me demandant sans cesse de faire demi-tour jusqu’à ce que je comprenne



Une petite route en lacets descendant sur la Seine, je remonte un bout du groupe, on s’arrête en bas… et il en manque un ! Grego semble ne pas avoir suivi au dernier changement de direction ; arrêt, téléphone, palabres, je refais l’aller-retour jusqu’au rond-point précédent (la route est appréciable alors bon, je crache pas dessus), et on décide de se poser au bistrot le plus proche : ils nous rejoignent (madame avait eu envie de pipi), suivi de peu par le groupe « cool » parti après nous, mais qui ont eux zappé les lacets des Andelys.
Du coup, le pause s’éternise un peu, et nos motos sont coincées derrière les leurs sur le parking pour pouvoir repartir en tête



Par chance, à 13h15, les bateliers s’agitent et nous font signe ; on saute sur nos motos et on embarque en quatrième vitesse.
On enquille un peu pour rattraper le groupe cool, qui doit selon les info. être à sa pause déjeuner ; les premiers km longeant la Seine permettent pas vraiment de remonter le temps mais le paysage est superbe, accompagné d’un ciel chargé mais lumineux.


On arrive au point de Rdv du déjeuner, alors que le groupe 1 s’apprête à repartir ; on discute 5 minutes, on récupère une passagère esseulée, et on repart donc devant cette fois. Enfin, devant pour se retrouver derrière et ensuite devant à la faveur d’un demi-tour de « chauffage de pneus » (allez comprendre).
Les routes du retour sont plus étroites et sinueuses, limite propres à l’arsouille ; Quelques portions sympa ou Will971 fait hurler le S1000R en sortie de virage, et que je me force à remonter -voire doubler- au freinage ou en entrée de courbe.


Arrivés à l’embarcadère, une bande de 20 malotrus de motards remonte toute la file de voitures, pour se placer en première ligne ou presque pour l’embarquement ; c’est sale, c’est malpoli, mais bon…




On est à peine sortis du patelin que la route zigzague dans les bois… et que les moteurs encore chauds donnent furieusement de la voix


Les traversées de villages sont nombreuses, et les municipalités semblent s’être donnée le mot pour y coller des ralentisseurs énormes (et non conformes

C’est que ça fait déjà plus de 3h qu’on est repartis depuis la dernière pause : je tente une incursion en fond de groupe pour me ménager, mais le rythme, sans doute aggravé par la fatigue


On finit donc le road-book prévu, et on se pose à la station-service au-dessus de l’A13, au lieu du parking de supermarché prévu pour « débriefer ». Abx aurait visiblement tenté de tondre la pelouse d’un talus en GSR (c’est Honda qui fait des tondeuse, pas Suz !

Un quart d’heure, vingt minutes plus tard, le groupe cool nous rejoint. Débrief’ global, remerciement à l’organisateur et aux ouvreurs, chambrage de rigueur, puis on se sépare ; c’est qu’il me reste pas loin de 100 bornes pour rentrer ! Mode cruising ON

21h, retour à la maison, ça fait une bonne journée de repos ça !

En résumé, un bon road-book (pour ce qu'on peut arriver à faire proche de l'IdF), un bon groupe, un bon rythme (pour des parisiens et "petits jeunes"

