Arf je ne sais pas par quoi commencer pour établir ce CR tellement j’ai des idées, des images, des souvenirs, des virolos plein la tête.
Déjà remercier Echtélion (ou Echelon, je ne sais plus trop…)
et Benji pour leurs suggestions car effectivement nous ne sommes pas allés dans le Périgord pour rien. C’était tout simplement génial : les routes, les virolos, les paysages, les intérêts touristiques, la nourriture…
Remercier également Madame météo qui a accepté notre présence sans trop faire de vagues. Juste une matinée de brouillard où l’on a un peu galéré dans la montagne.
Comme je ne sais pas trop comment ordonner mes idées étant donné la richesse des souvenirs, je vais dresser un descriptif chronologique du roadtrip jour par jour en l’agrémentant de quelques photos sinon mon monologue va vite devenir très chiant.
Mercredi : Paris-Guéret (376 kms) et Guéret-Sarlat (320 kms)6h00 : Lever aux aurores, déjeuner, douche.
7h00 : Et hop c’est parti. Au bout de 20 minutes, aie ça pique ! Heureusement, j’ai installé mes vieilles poignées chauffantes au cours de la semaine précédente et j’apprécie la chaleur qu’elles procurent.
Arrivé sur l’A86, je m’approche du tunnel de Reuil. Merde ! Je vois le panneau interdiction aux deux roues. Arf j’avais complètement zappé ce détail.
Bon allez, il faut improviser et je demande à Garmin de m’orienter vers la N118. Hop c’est parti mais Mister Zumo veut tout le temps me ramener vers l’A86 et son tunnel. Ah oui c’est vrai il faut cocher l’option contournement d’auroutes et routes à péage ! Bon j’avais prévu large soit 2h00 de roulage mais là je crois que je vais être à la bourre et même en retard au rencart. Pourtant j’ai gagné une demi-heure sur la première partie du trajet et ça ne sera pas de trop. Finalement je récupère tant bien que mal la N118 et j’arrive avec un quart d’heure d’avance à l’aire de service de Janvry.
8h45 :Je fais le plein d’essence. Bon il ya plusieurs groupes de bécanes. Je stationne à côté du plus grand nombre. C’est vous les 120 heures périgourdines ? Yes c’est bien nous ! Je fais donc la connaissance de Stéphane95 et Giséle. « Bah vous ne deviez pas nous rejoindre à Vierzon ? » « Ah oui c’est vrai on n’avait pas donné l’info… Non finalement on n’est pas descendu sur Vierzon. » Je salue Michel93 puis arrive Ladyhornet et un peu plus tard en retard comme d’habitude celui qui habité le plus près du lieu de rendez-vous, Bastic…
9h10 : Tout le monde est prêt ? Allez hop c’est parti pour la partie la plus excitante de la journée : l’autobeurk sur 300 bornes environ jusqu’à Montluçon.
Arrivés à quelques kilomètres de Vierzon, Stéphane, Gisèle et Michel décident de commencer les premières visites touristiques : les toilettes d’une aire de repos. En réalité, Stéphane souhaite prendre sa formidable A20.
Avec Bastic et Ladyhornet, nous poursuivons donc notre route.
Désolé mais je n'ai pris aucune photo de l'autobeurk.
Nous faisons un arrêt à la station essence de Vierzon. Ladyhornet en profite pour refixer avec du scotch le support papier de l’itinéraire qui s’est déchiré sur le réservoir. Elle a carrément embarqué un gros rouleau de scotch blanc ! Ca donne un super look à la bécane!
Nous repartons et Ladyhornet s’essaye à la vitesse de pointe de l’Hornet.
Bien mal lui en prendra, elle commence à flipper car elle passe sur la réserve avant le lieu de ravitaillement à Guéret.
Bon il faut noter que c’est le seul moment au cours des cinq jours où elle roulera aussi rapidement !
Heureusement, elle n’aura qu’une dizaine de kilomètres à rouler à 110 km/h avant de rejoindre la deuxième étape du ravitaillement.
Le lieu du déjeuner se situe 500 mètres plus loin, le Dom Grill de Guéret.
Nous arrivons évidemment les premiers au Dom Grill. Nous avons le temps de nous dévêtir, de réserver la table et de nous installer avant que nos trois autres compères ne nous rejoignent.
Repas cool dans une bonne ambiance, nous faisons connaissance.
14h00 : c’est l’heure du départ. Nos trois courageux et téméraires compères ainsi que Ladyhornet qui ont peur de la tombée de la nuit décident d’écourter le roadbook pour arriver plus tôt à l’hôtel.
Il ne reste que deux valeureux motards, Bastic et moi qui décidons de profiter de la totalité de l’itinéraire.
A peine parti, nous croisons les bleus avec leurs jumelles. Nous avions été préalablement prévenus par les bar qui nous avaient adressé des appels de phare.
Et finalement, nous ne regrettons pas du tout notre choix car passer par le plateau de Millevaches et enchaîner par les gorges de la Dordogne c’est un véritable spectacle qui s’offre aux yeux et des virolos qui s’enchainent.
Le lac de Vassivière (plateau de Millevaches)Première rencontre avec la DordogneLes Gorges de la Dordogne
18h00 : A moins de cent kilomètres de Sarlat-la-Canéda, la nuit tombe ainsi qu’une pluie fine. Mais cela ne nous empêche pas de maintenir notre rythme de croisière et nous arrivons fatigués mais heureux à l’hôtel vers 19h00.
Nous prenons une douche puis allons boire une choppe au café-bowling-pizzeria situé juste à côté de l’hôtel.
(A suivre...)