Faress a déjà bien raconté la balade, par contre comme je les ai abandonnés à mi-chemin et à voir les chiffres de Faress, je crois qu’ils ont augmenté le rythme après que je sois parti
Lorsque je suis parti j’avais environ 40km au compteur en 3h30 dont 1h de pause environ (peut-être un peu plus ?)
C’était donc ma 1ère vraie sortie off-road après un petit essai en solo il y a quelques semaines. Une sortie « piste bleue » concoctée par notre ami.
La balade était entre champs et sous-bois, dans des endroits vraiment sympa : c’est vrai qu’ils peuvent être assez jolis nos champs !!
Quelques contacts avec piétons et cyclistes, on a pris soin à chaque fois de passer le plus calmement possible, un petit signe de la main, et j’ai lu des sourires accueillants sur les visages, on essaie de ne pas déranger.
Les chemins étaient globalement très praticables, avec effectivement quelques endroits un peu glissouillants : probablement du tout-venant pour certains, mais le poids de la moto cumulé au manque d’expérience ne m’ont pas aidés. D’où mes 2 cabrioles, merci à mes 2 compagnons pour le coup de main à remonter ma grosse Bertha !
Au bout d’une petite heure de balade, Faress se retourne vers moi et me rappelle que je viens de pulvériser mon record d’off-road, qui était de 15km
Un petit franchissement de gué qui passe vraiment sans encombre - bon c’était sûrement un petit gué de rien du tout, mais c’était mon 1er alors ça émoustille.
Une petite descente, une petite grimpette, des ornières... ça fait qu’on a couvert -je crois- un bon panorama des types de difficultés courantes, dans un format très abordable qui permet de démystifier !
Petite pause sandwich, à discuter de ce qu’on préfère, ça fait plaisir de voir des motards dont je partage les valeurs - celle d’une pratique raisonnée et respectueuse de l’environnement dans lequel on se trouve. Puis nos chemins se séparent et je laisse mes 2 compagnons poursuivre ; un petit coup de karsher sur la moto (et sur le bonhomme !) et retour au bercail. C’est doublement à regret : la balade était vraiment très agréable (tant le tracé que les paysages, la météo et la compagnie), et malgré mes craintes, aucune fatigue si ce n’est vite fait dans les cuisses (merci l’année de sédentarité
), j’aurais bien continué jusqu’au bout...
Pour conclure je ne peux que recommander de franchir le pas à ceux qui hésitent. Le fait de rouler à plusieurs enlève une grande partie de l’appréhension - notamment celle de se faire mal sans possibilité d’assistance, ou celle de viander la moto et de lutter pour la redresser. Ça rend l’expérience d’autant plus agréable, et donc beaucoup plus profitable. L’air de rien ça m’a beaucoup aidé à tester les appuis (mise en pratique de tout ce que j’ai pu voir sur Youtube) et surtout trouver une position confortable debout.
Je dirais que pour un débutant comme moi, il faut arriver avec un matériel dans lequel on a confiance. En ce qui me concerne c’est passé par l’ajout de crash bars et des pneus 50/50 (probablement très surdimensionnés au besoin). Le fait d’être accompagnés par des gens déjà débrouillards dans ces situations apporte beaucoup, ne serait-ce que par l’observation. Enfin, moi qui regarde un peu les stages, je pense qu’on en profite beaucoup mieux après au moins 1 ou 2 sorties comme celle-ci.