A l’approche de la période des fêtes, les comptes en banque font un régime paléo et certain(e)s d’entre nous continuent de rouler au quotidien, que ce soit pour des raisons utilitaires ou par plaisir. Certaines motos sont naturellement économes en carburant, d’autres bien moins. Toutefois, dans tous les cas, il existe des solutions pour faire baisser la fréquence de vos passages à la pompe, que ce soit par écologie, par économie de temps ou d’argent, ou bien encore par souci pratique, pour les personnes dont la mobylette dispose d’un réservoir de petite capacité.
Nous vous proposons aujourd’hui d’explorer quelques pistes en ce sens !
Sur la route
La vitesse de croisière
Il est évident (mais peut-être est-ce utile de le rappeler néanmoins) que rouler vite = consommer plus. Si vous restez à 160km/h+ en vitesse stabilisée (sur les autobahn concernées, évidemment), vous allez vraisemblablement voir descendre votre plein d’essence à vue d’œil.
Une solution très simple consiste évidemment à diminuer cette vitesse de croisière pour récupérer de l’autonomie. Rien qu’en redescendant à 140km/h, vous pouvez facilement gagner 1L/100.
Les vitesses de croisière les plus économiques varient selon les architectures de moteurs, les motos, leur coefficient de pénétration dans l’air (sans parler du vôtre), etc. Toutefois, en moyenne, on peut considérer qu’on fera le plus de kilomètres (décemment) avec un plein d’essence en restant sur le rapport le plus élevé et entre 90 et 100km/h, ce qui reste réaliste dans le cadre d’un grand roulage, par exemple.
Le style de conduite
La maître mot est l’anticipation : si vous prenez suffisamment de paramètres en comptes, vous pouvez adopter une conduite plus coulée, moins nerveuse, moins saccadée, et ainsi limiter les freinages et réaccélérations qui siphonnent votre réservoir. Un exemple parlant est l’interfile : laisser une distance de sécurité vous fera gagner de l’argent et plus de vous éviter (ainsi qu’à celui qui vous précède) des ennuis, puisque vous pourrez plus ou moins lisser le rythme et maintenir une allure peu fluctuante.
De même, si vous partez d’un stop ou d’un feu tel un dragster, il est évident que la consommation en pâtira : les accélérations franches sur les premiers rapports (à très faible démultiplication) sont celles qui sont les plus gourmandes. Si vous êtes en mode éco, préférez la souplesse. De la même façon, sans forcément rouler en sous-régime (car contrairement à certaines idées reçues, c’est également néfaste), éviter de trop pousser les rapports. Tout ça est évidemment du bon sens, mais c’est article n’a valeur que de piqûre de rappel.
L’état mécanique de la moto
Le niveau de gonflage des pneumatiques
Au-delà du fait qu’un mauvais gonflage peut vous mettre au tas (exemple récent d’un motard qui chuté et détruit sa Z750 parce qu’il n’avait que 0,9bar à l’avant, il est tombé dans un virage sans aucune difficulté, sans aller vite, sans autre problème que ce manque de pression) ou, a minima, vous apporter de l’inconfort (usure irrégulière du pneu concerné, engendrant des vibrations et/ou un besoin précipité de renouvellement), un pneu mal gonflé (notamment sous-gonflé, le cas typique du manque de vérification) vous fera consommer davantage de carburant.
Vérifiez donc régulièrement (une fois par mois ne semble pas un rythme aberrant), pour votre sécurité comme pour votre porte-feuille !
L’admission d’air
Ce point est peut-être moins sensible que les autres, mais une admission d’air de qualité permet d’optimiser le rendement de votre moteur (pour son mélange air/essence). Attention donc à ne pas faire n’importe quoi.
L’état de la chaîne
La transmission secondaire est toujours un facteur de déperdition de puissance. Et comme vous le savez, qui dit déperdition dit sur-consommation. Aussi, veillez à ce que votre transmission soit en bon état (courroie/chaîne) et bien tendue (chaîne). Les cardans sont épargnés 😉
Et vous ?
Et vous, quelles sont vos astuces pour consommer moins, à part le remisage d’hiver ou les transports en commun ? 🙂