Bonjour à toutes et à tous,
En ce "beau" dimanche d'octobre 2011, je me suis dit que pour roder ma CBF1000, rien ne vaut une petite balade tranquille au bord de la mer, en solo pour commencer doucement car permis obtenu mi-septembre 2011. Donc en gros, départ à 11h15 et retour vers 20h15 après 460km passés à enfiler l'A13, payer 15,4 € de péages et 47,10 € d'essence
Le trajet s'est déroulé sans accroc à l'aller mais plus je montais vers la mer et plus le temps se couvrait. Certaines portions de l'autoroute étaient même plongées dans le brouillard humide et glaciale, ressenti à fleur de peau en dépit de mon super blouson cuir Dainese flambant neuf pour passer l'hiver... Le moment idéal pour tester aussi les poignées chauffantes en option... Le résultat est plutôt efficace malgré la légèreté de mes gants d'été... En enfilant des sous-gants, les mains restent bien au chaud, cela s'est vérifié sur le chemin de retour.
Une série de virages sur 13km vient rompre la monotonie du parcours qui est ponctué d'odeurs exotiques et d'incalculables moucherons s'écrabouillant sans vergogne sur les visières... Un vrai massacre ! Et qui va nettoyer tout ça ?
Les passages aux péages deviennent une formalité plutôt plaisante grâce à l'unique voie réservée aux motos, généralement située tout à droite de la chaussée, très pratique lorsque c'est noir de monde, comme cela fut au retour.
A signaler cette petite mésaventure au moment de prendre la sortie pour Houlgate où j'ai choisi la voie n'acceptant que le paiement par carte. Malgré les 245 kg de ma CBF, le lecteur de carte n'a vraiment pas voulu avaler la CB (carte bleue ) car le système n'arrivait vraiment pas à détecter la présence de la moto. Du coup, j'ai dû vraiment faire "marche arrière" au sens propre comme au sens figuré, pour passer au guichet...
Une fois arrivé au bord de la mer aux environs de 15h, mon enthousiasme déjà entamé, fut refroidi par un soleil timoré qui passait clairement son temps à jouer à cache-cache avec de gros nuages grisonnants, tels d'immenses navires de guerre débarquant innombrables, sur les plages de Normandie pour une longue bataille de tranchée hivernale...
Après un pique-nique assez copieux, j'armais mon Reflex Canon pour aller shooter l'ambiance automnale de Houlgate. Vous pouvez retrouver les photos en cliquant sur l'album Paris Houlgate à cette adresse : http://www.librart.net
En résumé, rien de remarquable pour changer... Deauville, Trouville, Houlgate... C'est du pareil au même. La prochaine fois, je m'attaquerai aux célèbres plages de Normandie, ou encore, aux fameuses Falaises d'Etretat que j'ai déjà visitées et qui m'ont laissé un souvenir inoubliable de soleil couchant sur la mer après une pluie diluvienne à réveiller les morts...
17h, l'heure de lever l'ancre pour la Capitale. Sans surprise, c'est aussi l'heure que tout le monde choisit pour rentrer au bercail. Autant à l'aller, je roulais pépère à 125 km/h en moyenne. Autant au retour, impossible de maintenir la vitesse légale tellement tout le monde était pressé d'arriver avant la tombée de la nuit, à une moyenne de 145 km/h la tête dans le cul du suivant, avec quelques pointes à 170 km/h. On n'avait pas dit rodage au fait ?
Au petit jeu des dépassements, je m'étais même fait une petite frayeur quand au moment de déboiter, je vis à la dernière seconde, une Mercedes qui s'était glissé subrepticement dans mon angle mort... Avec le bruit permanent des turbulences dans le casque, je ne l'avais pas entendue venir cette Merde...cedes...
Heureusement que j'y allais doucement, j'avais pu ainsi me raviser, ouvrir en grand les gaz et lui passer devant de manière à bien lui exposer mon mécontement à la face... C'est très primaire comme réaction, je sais bien... mais quelle idée de rester sur la voie de gauche qui sert à dépasser, je le rappelle !
Après cette émotion "bienfaisante", j'entrepris de décomposer davantage mes contrôles : rétros, angle mort, clignotant, et enfin dépassement... Le truc à ne pas faire, c'est tout enchaîner dans un filet de gaz... ou oublier purement et simplement les contrôles par excès de confiance en son gros cube ou par flemmardise
Pour finir, à moins de 60 km de Paris, j'ai battu mon record de temps à faire de l'interfile, dans la nuit qui plus est ! Certain qu'on ne s'ennuit pas mais il faut quand même, rester sur ses gardes et ne pas céder à l'excés de confiance en allant trop vite ! Toujours un différentiel cinétique raisonnable avec les voitures, sinon... Ka'push ! Splish ! Splash ! Zooupa ! Bling Bling ! etc... comme dirait un certain Flash McQueen
Pour finir, je tiens à saluer en retour tous les motards (99% d'entre eux) qui m'ont fait du pied. Quant au mien, je l'ai surtout utilisé pour remercier les automobilistes qui se sont écartés courtoisement pour me laisser me faufiler entre les files en toute sécurité.
Enfin, il ne reste plus que 200 km et la CBF est prête pour la Grande Aventure !
Au plaisir de rouler bientôt ensemble !