Les détecteurs de radars se transforment en « outils d’aide à la conduite ». Après avoir annoncé leur interdiction, le gouvernement a changé d’avis en mai dernier. Le fonctionnement de ces boîtiers sera néanmoins modifié. Jusqu’ici, ces petits appareils permettent aux automobilistes de connaître l’emplacement des radars fixes, car ils émettent un « bip » à leur approche. Dorénavant, ils avertiront les conducteurs qu’ils entrent dans une « zone dangereuse », sans préciser à quel endroit se situe le radar. C’est le résultat de discussions entre l’État et les fabricants de ces appareils, qui ont signé un protocole d’accord jeudi, selon Le Parisien.
Les avertisseurs n’annonceront plus que des portions de route « à risque », qui ne contiendront pas systématiquement de radar. Leur longueur sera d’au moins 4 kilomètres sur l’autoroute et de 2 kilomètres hors des agglomérations. En ville, ces zones pourront s’étendre sur 300 mètres. L’objectif est de rendre les automobilistes attentifs aux tronçons où se produisent le plus d’accidents. Ils ne pourront savoir à l’avance pourquoi l’appareil leur indique une zone « dangereuse ».
Les possesseurs d’appareils mis à jour par un abonnement pourront aussi être avertis de la présence d’obstacles temporaires. Un bouton permettra de signaler aux autres utilisateurs l’emplacement d’un radar mobile. Là encore, l’appareil émettra un avertissement sans préciser la nature de l’alerte. Ces nouvelles indications, peu claires, pourraient décevoir certains des 6 millions d’utilisateurs de ces boîtiers en France. Les fabricants ont moins de six mois pour modifier les appareils et changer leur nom. Les modèles en circulation pourront être mis à jour par internet.
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